vendredi 26 janvier 2024

Sur mes pas au MAI pour plonger dans "Plasticity/Desires" et y découvrir le résultat des interactions sensorielles exprimées devant moi !

 Lorsque mes pas m'ont mené jusqu'aux portes du MAI, je me doutais bien que j'aurais droit à une proposition toute sensorielle. En effet, autant les échos lus sur la proposition d'Alexandre Morin "Plasticity/Desires"  que ma plus récente rencontre avec lui sur scène dans "Anatomie d'un moteur" en octobre dernier (et les autres bien avant aussi) me l'annonçaient ! Et c'est effectivement, ce que je ressentirai tout au long de ma présence dans ce lieu fort particulier qu'est devenu, en cette soirée. la galerie du MAI. 

Une fois rendu à mon siège à une des deux extrémités du lieu, je découvre l'espace devant moi, dans lequel se retrouvent déjà les sept interprètes, Myriam Arseneault, Philippe Dépelteau, Sara Hanley, Chéline Lacroix, Mathieu Leroux, Justin De Luna, et Charlie Prince. Je remarque aussi une importante masse d'argile grise et tout proche d'elle, un bassin d'eau. Il y aussi les colonnes dans l'espace qui compliquent ma perspective sans néanmoins l'interférer. 

                                       Crédit: Jonathan Goulet tiré du site du MAI

Et sans une transition évidente, le tout débute tout doucement avec leurs déplacements, un vaporisateur à la main qu'ielles utilisent lors de la rencontre avec l'autre, ce qui semble les transformer! L'eau comme pour faire renaître ou faire croître. Dans ce qui suivra, l'argile, l'eau et la musique serviront de matières premières pour ces interactions humaines, leurs évolutions et leurs métamorphoses  aussi. De tous ses tableaux présentés, quelque uns me plaisent particulièrement. D'abord, celui durant lequel je découvre comment une guitare bien utilisé (par Charlie Prince) électrise l'espace et ceux et celles qui l'habitent, incluant ma réception !

Aussi, celui durant lequel cette masse d'argile est séparée et dispersée tout autour de l'espace. Cette unicité devenue individualité permettra qu'ielles fassent résonner, parfois très fortement, cette individualité devenue. Tout au long de leurs parcours, il y aussi leurs métamorphoses vestimentaires, fort homogène et minimale en début de présentation jusqu'à la conclusion, devenues plus élaborées et diversifiées. Comme si le désir, latent en début de présentation, comme une fleur, ait trouvé la matière et l'eau pour éclore, prendre racine permettant la radiation de leurs désirs.

Au final, une proposition sensorielle, toute abstraite, qui m'a permis d'y trouver mon sens. Moi, qui est tout rationnel, j'ai pu apprécier une perspective complémentaire à ce que je suis et y trouver mon plaisir. Cela, je l'apprécie beaucoup !

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