mercredi 17 janvier 2024

Sur mes pas en danse à l'Usine C pour aller une nouvelle rencontre avec l'univers de Marie Chouinard; (soft) VIRTUOSITÉ !

 Une des raisons, parmi plusieurs, de me rendre à l'Usine C est la chance de voir ou de revoir une création de Marie Chouinard. En ce début d'année 2024, lorsque mes pas m'amènent jusqu'aux portes de ce lieu de diffusion, ça sera pour découvrir une première fois, "(soft) VIRTUOSITÉ" (aussi intitulée, "Soft virtuosity, still humid, on the edge"de cette chorégraphe. Même si elle a été créée, il y a près de dix ans, elle n'avait jamais été présentée à Montréal (sauf une fois !) ce qui peut surprendre ! Ainsi donc, le public québécois pourra découvrir cette oeuvre et moi, je me retrouve sur "mon" siège en première rangée pour le faire.

Le temps venu, les lumières s'éteignent et le tout débute. Il s'en suit une suite de courts tableaux présentant des personnages haut en couleurs directement devant moi qui sont aussi souvent présentés sur le grand écran derrière la scène. Je reprends la phrase descriptive sur le site de l'Usine C qui résume bien ce que j'ai découvert tout au long, "Les interprètes (Carol Prieur, Valeria Galluccio, Motrya Kozbur, Paige Culley, Clémentine Schindler, Luigi Luna, Jossua Collin Dufour, Adrian W.S. Batt, Celeste Robbins, Michael Baboolal, Rose Gagnol et Scott McCabe) de la compagnie Marie Chouinard adoptent une variété de démarches et de mimiques filmées en direct et projetées en toile de fond qui agit comme un kaléidoscope émotionnel en perpétuelle évolution."

                                                         Tirée du site de l'Usine C

En entrée de jeu, je découvre une première interprète qui entre sur scène et qui l'arpente du côté cour jusqu'au côté jardin d'une façon singulière et exagérée, rejointe par une deuxième, mon intérêt sera maintenu tout au long ! Il s'en suivra un moment fort particulier, celui durant lequel deux interprètes sur ce petit cercle qui tourne juste devant moi, se font face tout en interagissant avec des mimiques fort percutantes présentées en grand sur l'écran derrière. Impossible de bien décrire la suite, mais comment ne pas remarquer, encore une fois, la performance de Carol Prieur (doyenne de la troupe) qui par ses gestes, mais aussi ses cris rayonne dans cet espace. Souvent, mes yeux passeront de la scène à l'écran, me permettant d'obtenir différentes perspectives de ce qui se passe devant moi. 

Ainsi donc Marie Chouinard, telle une alchimiste, amalgame les mouvements et les émotions, avec la musique toujours pertinente de Louis Dufort pour nous présenter un univers unique, peuplé de personnages "quasi" fantastiques me permettant en cette soirée froide d'hiver d'oublier comment notre monde va mal. 


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