Après avoir été reçu (et très bien en plus !) par les gens de l'Agora de la danse et de Tangente pour un 5 à 7, mes pas se sont dirigés jusqu'au Théâtre Maisonneuve pour découvrir la première oeuvre de Danse Danse de cette année 2024, "Soul Chain" de Sharon Eyal et Gai Behar, interprétée par Elisabeth Gareis, Daria Hlinkina, Shani Licht, Cassandra Martin, Nora Monsecour, Amber Pansters, Réka Rácz, Maasa Sakano, Zachary Chant, Paul Elie, Finn Lakeberg, Christian Leveque, Frederico Longo, Jaume Luque Parellada, Cornelius Mickel, Matti Tauru, Lin Van Kaam.
Tirée du site de Danse Danse
Avant la présentation, nous avons droit aux mots de Pierre Des Marais, grand patron de Danse Danse et d'un représentant de la compagnie Staatstheater Mainz. De tous les propos dits par ce dernier, deux éléments captent particulièrement mon attention, soit que les dix-sept interprètes performeront principalement sur demi pointes et que tout au long, ils devront compter ! De mon siège en première rangée, je serai donc à l'affût pour découvrir cette technique de danse.
D'autres, des plus avisé.es, (ils et elles étaient nombreux dans la salle !) pourront mieux le décrire que moi, mais de l'apparition graduelle dans l'espace scénique des interprètes, je ressens la rigueur et l'exigence qui leur sont demandées. Regardant droit devant eux, elles prennent graduellement possession du lieu pendant que moi, je regarde attentivement leurs pieds en "demi-pointe" ! Il en reste que rapidement je me concentre sur la mécanique chorégraphique impeccable, bien enrobée par la trame musicale. Pour ma part, deux éléments me frappent, d'abord ce moment où j'ai l'impression qu'une des interprètes me regarde droit dans les yeux pendant quelques secondes, ouf ! Il y a aussi et surtout, ce danseur qui dans la dernière partie de la proposition, entouré des autres, hoche de la tête (comme une "bobble head", je serais tenté de dire pour mieux décrire !). Il le fera non pas cinq, ni dix, mais presque quinze minutes et tout ce temps, je l'avoue, je suis presque constamment captivé et captif de ses hochements de tête.
Pause
Et je ne suis pas le seul à l'avoir remarqué (dire cela relève de l'euphémisme, j'en conviens !), en plus des commentaires entendus juste après, lorsque mes pas m'amènent jusqu'au métro, devant moi deux jeunes filles discutent et l'une d'elle hoche de la tête comme je venais de le voir !
Fin de la pause
Le tout se termine par un lent mouvement de repli du groupe qui me permet un retour harmonieux au moment présent. Il en reste que, moi, j'aurais préféré que rendu.es au fond de la scène que les lumières s'éteignent brusquement, plutôt que le rideau s'abaisse, mais bon (!), rien pour bouder son plaisir !
Au final, une soirée fort bien remplie avec une oeuvre de danse pure et rigoureuse et aussi captivante dans laquelle les mouvements prennent toute la place ! La barre est haute pour les prochaines propositions de Danse Danse !
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