Si depuis quelques années, mes pas m'amènent à de nombreuses propositions de danse, il y en reste qu'avant mon arrivée, l'univers chorégraphique existait et moi j'y étais absent. Par conséquent, j'apprécie beaucoup, les opportunités qui me sont offertes de découvrir des œuvres "d'avant" ! Il y a quelques mois en 2022, j'avais pu découvrir des reprises passation de "La femme Ovale" de Louise Bédard, interprétée par Lucie Vigneault d'abord et par Marilyn Daoust ensuite. Heureux, j'ai été de pouvoir y assister !
Cette fois, c'est l'Agora de la Danse qui me proposait de découvrir dans l'Espace rouge du Wilder, une des premières créations de Daniel Léveillé (créée en 2001), "Amour, acide et noix" et j'ai dit oui sans hésiter. Je ne serai pas le seul, parce que les trois représentations seront à guichet fermé !
Crédit Julie Artacho tirée du site de L'Agora de la danseArrivé plus de trente minutes à l'avance, je suis assez loin du début de la file pour prendre place dans l'Espace Rouge, mais, soyez rassuré.es, j'aurai mon siège, "première rangée ! Une fois en place, le lieu se remplit et chaque place trouve preneur et preneuse ! Le moment venu, le lieu devient tout noir et après une certaine attente, sinon une attente certaine, débute la présentation.
Puisque la nudité complète est peu sinon très peu présente sur scène actuellement, l'arrivée des interprètes nues ou revêtues de leur costume de scène (comme l'indiquera Daniel Léveillé lors de la discussion d'après représentation) produit en moi un certain effet ! Mais vite, mon regard et mon intérêt se déplace de ces corps nus vers leurs mouvements et la musique qui les accompagne. Tout au long des tableaux, les quatre interprètes (Lou Amsellem, Jimmy Gonzalez, Marco Arzenton, Marco Curci), en solo en duo ou en groupe me présentent des mouvements exigeants, dans lesquels les sauts m'impressionnent particulièrement ! Les mouvements de Daniel Léveillé sur la musique de Vivaldi ("Les quatre saisons") avec ses différentes déclinaisons me captivent. De cette froideur, telle une démonstration mathématique, qui pour peu que l'on soit cartésien (ou non !), rejoint un espace cérébral, plutôt que viscéral en nous. En tout cas pour moi, ce fût le cas ! Jusqu'à la fin, je serai captivé !
Bonheur de spectateur que je suis, une discussion suivra la représentation avec les quatre interprètes, le chorégraphe, animée par Fabienne Cabado (celle qui par ses mots m'a guidé dans l'univers chorégraphie, il y a quelques années) durant laquelle plusieurs informations toutes aussi pertinentes qu'intéressantes me seront transmises. Parmi celles ci, la façon dont les interprètes ont été sélectionné.es et comment ils ou elle ont été guidé.es !
Au final, une soirée fort intéressante pour le spectateur que je suis qui m'a permis d'enrichir ma besace !
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