Les échos, inutile de le rappeler à celles et ceux qui suivent les arts à Montréal mais aux autres, étaient très positifs. Par conséquent, une fois la place trouvée dans mon agenda, un billet est devenu mien pour découvrir "Jusqu'à ce qu'on meure" de Brigitte Poupart ( avec les chorégraphes Marie-Ève Quilicot et Dave St-Pierre).
Arrivé à l'Arsenal bien à l'avance, le lieu est déjà fort bien pourvu de spectateurs, spectatrices pour cette première soirée du retour de cette proposition à Montréal. Je trouverai donc une petite place en attente de l'ouverture du lieu de présentation, pendant que discussions se passent autour de moi et qu'une projection est présentée en haut devant moi.
Pause
Il y a longtemps que mes pas m'avaient amené jusqu'à ce lieu. À chacune de mes visites, je suis revenu satisfait et heureux des propositions, souvent "premiers pas" en danse. Le lieu permet aux mouvements de se propager dans l'espace parmi les spectateurs. pour y donner une couleur immersive. Et sans rien vouloir divulgacher, ça sera aussi le cas cette fois.
Fin de la pause
Affiche de la soirée tirée du site de l'ArsenalNous étions donc averti.es, que tout l'espace serait à nous et aux artistes (Yury Paulau, Marion Brisse, Claire Hopson, Jeff Hall, Maxime Laurin, Yuma Arias, Jérémi Lévesque, Joy Isabella Brown, Bia Pantojo, Benjamin Courtenay, Axelle Munezero, Marie Reine Kabasha, Lakesshia Pierre-Colon).
Bon OK, avec le très grand nombre de spectateurs présents, si l'espace était à nous, il en reste que les déplacements étaient limités. Malgré tout, une fois en place, pour ma part, j'ai réussi à trouver ma perspective et à profiter pleinement de ce que j'allais découvrir tout au long des quatre-vingt minutes de la proposition.
À mon entrée en salle, je passe près d'une cabine téléphonique avec un être immobile dessus et je me dirige près d'une automobile à une extrémité du lieu. Rapidement, ma décision est prise, je resterai près d'elle avec, plus ou moins loin, une dizaine d'autres lieux de prestation tout autour.
Lorsque le tout débute, acrobaties et danses se démultiplient dans le lieu dans lequel le quatrième mur n'existe pas. Tout au long, je suis guidé par l'ouverture et la fermeture des projecteurs. Le tout est enrobé fort efficacement par la musique d'Alex McMahon. À une performance plus lointaine, s'en suit une autre tout proche. Il arrive même que je sois gentiment reculé pour permettre la présentation d'un tableau, là juste devant moi, comme si j'étais assis en première rangée. Les interprètes se déplacent dans le lieu et à deux occasions, un contact bienveillant s'établit avec moi pour laisser place à la performance. Je ne serai pas amené sur une des scènes ou dans l'automobile, mais d'autres oui !
Que les pas et les gestes se fassent tout en haut, sur les murs, oui, oui (!) ou juste à côté de moi, je reste captivé, peu importe ce qui se passe autour de moi ! Et puis, contrairement à ce que nous pourrions penser du titre, "Jusqu'à ce qu'on meure" se termine sur des couleurs festives.
Tout au long, les performances captivent et impressionnent et de ce lieu, je reviens fort heureux et satisfait.
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