lundi 24 février 2025

Sur mes pas à soirée fort festive et haute en couleur, "Les manteaux su’ l’lit pis les bottes dans l’bain" !

Lorsque l'invitation de Sébastien Chalumeau m'est parvenue pour assister à la 10e édition de "Les manteaux su’ l’lit pis les bottes dans l’bain" organisée et présentée par La R'voyure, je l'ai examinée et rapidement, elle m'a intéressé. Et comme l'agenda collaborait, oui, a été ma réponse. 


Voilà donc pourquoi, mes pas m'ont amené en ce samedi soir, tout à l'ouest de la ville, moi le gars de l'est, jusqu'à la station de métro Monk. Après une petite marche, je me présente trente minutes à l'avance devant les marches du Théâtre Paradoxe (qui est une ancienne église !), et être en file pour entrer dans le lieu. Ainsi donc, je ne serai pas le seul dans la place et renseignements pris, la soirée affichera "complet" ! Une fois, "Les manteaux su’ l’lit pis les bottes dans l’bain", lire ici le manteau et les bottes au vestiaire, je peux entrer dans la salle où déjà plein de monde se retrouve !

Pause
Pour vous qui n'avez pas mon âge vénérable, sachez que dans ma jeunesse lorsque les familles dont la mienne se réunissaient, c'est sur un lit que l'on mettait son manteau et dans le bain que les bottes étaient mises. Et ce qui suivait avait toutes les allures de ce que je découvrirai pour les presque trois heures suivantes.
Fin de la pause

Une fois dans le lieu, je me mets à la recherche d'une "bonne" place pour moi. Après avoir fait le tour de l'endroit, parmi les sièges disponibles, je me joins à la table où se trouve déjà trois personnes (les parents et la soeur d'une des interprètes ) dans ce qui a été le choeur de l'église. C'est de cette place et en agréable compagnie que je découvrirai les différentes parties de cette soirée.

Après les mots d'accueil avec une touche toute humoristique, au centre de la place, débute la première prestation de groupe de la soirée, dont les principaux interprètes sont fort reconnaissables par leurs vêtements "haut en couleur" ! C'est donc, avec une danse traditionnelle que la "glace" (lire ici le climat météorologique et politique) se brise et fond !

Et il s'en suit, une prochaine danse où tout le public est invité et ceux et celles intéressé.es ont été étaient très nombreuses et nombreux. Le tout se passe en deux temps, soit d'abord les indications du "calleur" de la soirée, Ghislain Jutras (impressionnant et dynamique !) qui présente les différentes parties de la danse à venir. Et, il s'en suit, en sous-groupe, de la danse. Ce que je découvre sont d'abord les sourires des toutes et tous et lorsque le pas se "relâche" ou sort du rythme des autres, il y aura celui ou celle qui fera en sorte que l'harmonie se refasse. De cet apparent chaos, suffit d'observer pour voir (et moi mon oeil de lynx, me le permet !) que tout est organisé et très beau à voir !  (voir photo plus bas pour comprendre ma perspective ) 



Pour les autres moments qui suivront, il y aura, entre entres, celui où il faudra être attentif pour découvrir le violoniste tout en haut en arrière, dans le jubé. Il y aura aussi ceux qui se passeront, là, juste à côté de moi, dont le duo contrebasse (Cédric Dind-Lavoie) et danse et percussion corporelle (Sandy Silva) qui résonne dans toute la place. Aussi, celui en groupe de six, en harmonie au milieu de toutes et tous, les pas se font ! Enfin, un beau texte de Jonathan C. Rousseau !

Je ne reviendrai pas sur chaque moment de cette soirée, mais de sentir un esprit commun tout au long, faisait du bien. Et comme le disait un des organisateurs et directeur artistique (Jonathan C. Rousseau aussi danseur) durant la soirée dans son discours, "Et je ne parle pas de cette culture que l’on consomme, mais plutôt de cette culture que l’on partage, de cette culture qui rassemble, de cette culture qui unit." Et cela se sentait fort bien, oh oui !

De ces moments qui rassemblent, qui réchauffent, qui font sourire, impossible de rester indifférent, même bien assis de mon siège. Mais comme toute bonne chose a une fin, un peu avant la fin, je retrouve mon manteau et je remets mes pas en marche, plus légers, pendant que le boulevard Monk se fait enlever son manteau de neige !

Voilà, pour moi, une autre belle et festive rencontre avec une proposition de danse traditionnelle dont les précédentes (quelques peu nombreuses) ont eu lieu dans différents lieux intérieurs ou extérieurs.

Merci Sébastien pour l'invitation et bravo à vous tout.es, (Ann-Caroline Boisvert-Noël, Félix Bourret, Jonathan C. Rousseau, Rachel Carignan, Katrine Chalifoux, Sébastien Chalumeau, Andrée-Anne Côté, Lou-Anne Denis-Masson, Vincent Dubé, Mariève Mauger-Lavigne, Mélina Mauger-Lavigne, Laurence Paquette, Louis Roy, Isabelle Simard-Lapointe, David Tessier, Ève Tessier) à la danse. Eugénie Côté-Gaudet, Simon Degrave, Francis Demers, Mathieu Gagné, Charles Labrèche (à la musique). Et aussi, de façon différente, Edwina Guckian, Richard Bergeron, Claudette Émond Lacasse Morenoff, Emna Achour, Éva Dortélus et les invités spéciaux, Cédric Dind-Lavoie, Ghislain Jutras, Laura Risk, Sandy Silva.

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