Lorsque mes pas m'ont amené jusqu'à la porte du Wilder pour découvrir "REPLICA" présenté par l'Agora de la danse, j'en étais à une deuxième rencontre avec une oeuvre d'Andrea Peña en quelques semaines. La fois précédente, c'était "BOGOTÁ" en décembre dernier. J'avais conclu mon texte de la façon suivante: "Une oeuvre durant laquelle les "états de corps" sont fondamentaux et qui sont portés par un groupe fort aguerri ! Je me permettrai de citer les derniers mots fort justes de la critique d'Iris Gagnon-Paradis dans La Presse pour conclure ce texte: "Une expérience où le profane et le sacré, le passé et le présent sont conviés à la même table, et une artiste à la vision singulière et affirmée dont on est très curieuse de suivre l’évolution.
De ses derniers mots, je suis bien d'accord, puisque j'ai déjà mon billet pour sa prochaine proposition en février prochain !"
Voilà donc pourquoi, je suis assis sur "mon" siège en première rangée en attente que la salle se fasse "full" remplie. Pendant ce temps, moi, j'examine l'espace devant avec des objets divers, tels qu'une échelle et aussi des tables alignées avec dessus et dessous, ce qui me semble à de la terre ou de la fine roche ! Il y a cet homme (Jonathan Saucier) aussi qui s'affaire à "flatter" cette matière sur la table. Le moment venu, avec des sons qui ont pour moi une allure de bruits de jungle, émergent, à distance, les deux êtres (Frédérique Rodier et James Phillips) venus d'un coin sombre de leur monde.
Crédit : Jeanne Tétreault tirée du site de l'Agora de la DanseEt devant nous, ils évolueront, se rencontreront établissant des relations proches ou lointaines, mécaniques, mais surtout très physiques ! Des moments sont percutants dont celui de la glissade dans une flaque d'eau. Mais pour ma part, ce que j'ai le plus apprécié, c'est lorsque Frédérique Rodier s'amenait proche de nous et que moi, je ressentais son regard, jusqu'au fond de moi, ouf ! Et pourtant les quelques contacts visuels n'ont été que d'une fraction de seconde !
Et de cette rencontre qui éclabousse et que se termine par la "chute du piédestal" de ces deux êtres, impossible de ne pas apprécier la force et l'intensité des deux interprètes et de repartir sans être impressionné ! Et mes mots de la rencontre précédente, s'avère encore vrai et par conséquent, je les reprend ! Une oeuvre durant laquelle les "états de corps" sont fondamentaux et qui sont portés par un duo fort aguerri.
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