vendredi 7 mars 2025

Sur mes pas à une rencontre qui m'a impressionné ! Celle avec "Dimanche" au Théâtre Outremont !

 Lorsque mes pas m'ont amené jusqu'au Théâtre Outremont, la destination m'avait été recommandée (merci Katya !). J'irai à la rencontre de "Dimanche" des compagnies Focus et Chaliwaté qui est présenté comme un assemblage de théâtre gestuel, théâtre d’objet, marionnettes et vidéo.

Pause

Bon OK, ce n'est pas de la danse, quoique dans ce que je découvrirai, les mouvements sont fort présents tout au long par la suite. Et ils sont fort importants pour porter le propos !

Fin de la pause

                                        Affiche de l'oeuvre tirée du site du Théâtre Outremont

Ainsi donc, c'est de "mon" siège en première rangée que j'attends le début de la représentation, pendant que derrière moi, dont ceux tout en haut, les sièges trouvent preneuses et preneurs ! Le moment venu débute la présentation de cette oeuvre du 11e art, avec, sur scène, l'arrivée des trois aventuriers qui dans leur véhicule, aux rôles changeants, se dirige à la découverte de leur sujet, celui des manifestations des changements climatiques. Une entrée en la matière qui montre l'habileté et la vivacité des trois interprètes qui se déclineront de différentes façons. 

Il s'en suit différents tableaux qui alternent d'une maison à des milieux en péril mais soyons informés, ce n'est pas que ceux des milieux polaires. De ces tableaux, j'en ai préféré quelques-uns, dont celui avec cet ours polaire et de son petit qui sont séparés par la fonte des glaces, ce souper qui prend une tournure fort venteuse et aussi celui où le monde se déforme ! Ah et oui, aussi, cette plongée dans les eaux durant laquelle, nous voyons des "poissons" se déplacer dans l'espace scénique, wow !!!

Créer l'illusion pour porter leur message, voilà ce que les créateurs, Julie Tenret, Sicaire Durieux et Sandrine Heyraud, accompagné.es sur scène par Nicolas Ghion, David Alonso Morillo et Léonard Clarys,  réussissent à faire tout au long. Et ils le font de façon fort efficaces et captivantes. J'en reviens fort satisfait, pendant que l'hiver dehors reprend ses droits après des heures plus chaudes !

La rencontre avec les artistes m'apprend des aspects intéressants, dont les prémisses de création de l'oeuvre qui a débuté il y a trois ans et le choix du titre avec ses sens possibles, la fin de la "semaine" ou du cycle de la vie, à nous de choisir !

mercredi 5 mars 2025

Sur mes pas au La Chapelle pour être entraîné dans une proposition surprenante !

 La proposition m'intriguait et mon agenda le permettait, sans oublier une distribution qui rendait le tout fort attrayant. Voilà donc pourquoi mes pas m'ont amené jusqu'à la porte du La Chapelle pour assister à "FOR EVERY ONE STUCK CHASING THE CLOCK" ! Pour peu que l'on me connaisse, ma fascination pour le temps ne vous surprendra pas et cette proposition dont le titre traduit en français "POUR TOUS CEUX QUI SONT COINCÉS À COURIR VERS L'HORLOGE", semblait faite pour moi ! Et sans rien vouloir divulgacher, j'ai été tout à fait satisfait.

Ainsi donc, fort bien portée par Jacqueline van de Geer, Maxine Segalowitz, Lior Maharjan et Michael Martini, la proposition de Chloë Lum & Yannick Desranleau veut nous sensibiliser à des enjeux de santé, ceux de Chloë Lum atteinte d'une maladie chronique complexe.

                                           Crédit: Chloë Lum, tirée du site du La Chapelle

Bien installé sur "mon" siège en première rangée avec dans la salle bien pleine, une ou des classes de l'Université Concordia (information prise par moi, toujours curieux, auprès des responsables ), j'attends que le tout débute. Et du noir émergent les quatre personnages habillés différemment qui parlent avec à la main, un objet, une "canne" ou une "béquille" rose, symbole de leur "handicap" (?). Ils sont entourés par cinq panneaux qui tout au long de la présentation se rapprocheront et réduiront peu à peu leur monde ! Ainsi donc en mouvements, en paroles (en anglais), nous faisons connaissance avec eux. 

Pause

L'oeuvre est présentée en langue anglaise, par conséquent, j'ai dû m'adapter, mais rapidement, ma compréhension à leurs propos est devenue fluide !

Fin de la pause

D'un tableau à l'autre, entrecoupés par le noir lorsque l'ampoule s'éteint, et que la musique "s'allume", toujours la même qui alimente la transition pendant que l'espace se restreint peu à peu ! De leurs interactions et de leurs propos, colorés de connotations scientifiques, telle que celle sur l'entropie, je peux ressentir ce que peut ressentir des personnes au prise avec une maladie chronique. 

Ainsi donc notre incursion dans ce monde nous est guidée et fort bien par quatre personnages, soient L'Artiste qui "utilise sa maladie comme un prisme à travers lequel percevoir et interagir avec le monde, Le Cellophane est invisible ce qui le soulage, Le Clown raconte des blagues et se montre parfois grossière et aussi Le Chronométreur qui "est douloureusement conscient de la manière dont lui et ses collègues vivent une fatigue chronique, des douleurs et divers symptômes neurologiques qui perturbent leur rapport au temps".

Cette rencontre qui nous interpelle directement dans les derniers moments s'avère une rencontre artistique et philosophique qui a une portée toute humaine et qui a su me rejoindre ! Pour terminer, je me mets à rêver ! Si une version en langue française était créée, oh que j'y retournerais !

dimanche 2 mars 2025

Sur mes pas au cinéma pour assister à "The Brutalist" au Cinéma du Parc !

 Voilà un projet que je caressais depuis longtemps, celui de passer tout un après-midi avec ma blonde au cinéma. Et en ce dimanche après-midi, mon souhait s'est exaucé ! Nous irons voir la proposition de Brady Corbet, "The Brutalist" au Cinéma du Parc dont la durée est de près de quatre heures incluant un entracte de quinze minutes tapant, décompte sur l'écran !

Et pour découvrir le parcours de cet architecte juif hongrois après la deuxième guerre mondiale, nous ne serons pas les seuls dans la salle, puisqu'à l'ouverture des portes du cinéma, la file est déjà longue ! Néanmoins, nous aurons de belles places lorsque la projection débutera !

Rapidement, je suis entraîné sur les pas de cet homme qui arrive en Amérique en apercevant la Statue de la Liberté, tout croche ! Présage de ce qui arrive en ces jours (!) et de son parcours professionnel et personnel, c'est ce que nous découvrirons par la suite. La dimension humaine est au coeur de parcours professionnel. Sans son épouse dont il est séparé à cause de la guerre, dans la première partie et avec elle, dans la deuxième. 

                                           Crédit Lol Crawley, tirée du site du Devoir

Avec une dimension humaine avec ses forces et ses faiblesses, l'interprétation d'Adrien Brody est magistrale et ne peux laisser indifférent. 

Au final de ce long parcours cinématographique, j'en ressors impressionné, autant par les performances des différents interprètes, que par l'histoire ! Voilà une fresque historique, inventée soit-elle, qui a des allures fort réelles qui mérite le temps que l'on passe à la découvrir, voilà notre conclusion commune !