mercredi 5 mars 2025

Sur mes pas au La Chapelle pour être entraîné dans une proposition surprenante !

 La proposition m'intriguait et mon agenda le permettait, sans oublier une distribution qui rendait le tout fort attrayant. Voilà donc pourquoi mes pas m'ont amené jusqu'à la porte du La Chapelle pour assister à "FOR EVERY ONE STUCK CHASING THE CLOCK" ! Pour peu que l'on me connaisse, ma fascination pour le temps ne vous surprendra pas et cette proposition dont le titre traduit en français "POUR TOUS CEUX QUI SONT COINCÉS À COURIR VERS L'HORLOGE", semblait faite pour moi ! Et sans rien vouloir divulgacher, j'ai été tout à fait satisfait.

Ainsi donc, fort bien portée par Jacqueline van de Geer, Maxine Segalowitz, Lior Maharjan et Michael Martini, la proposition de Chloë Lum & Yannick Desranleau veut nous sensibiliser à des enjeux de santé, ceux de Chloë Lum atteinte d'une maladie chronique complexe.

                                           Crédit: Chloë Lum, tirée du site du La Chapelle

Bien installé sur "mon" siège en première rangée avec dans la salle bien pleine, une ou des classes de l'Université Concordia (information prise par moi, toujours curieux, auprès des responsables ), j'attends que le tout débute. Et du noir émergent les quatre personnages habillés différemment qui parlent avec à la main, un objet, une "canne" ou une "béquille" rose, symbole de leur "handicap" (?). Ils sont entourés par cinq panneaux qui tout au long de la présentation se rapprocheront et réduiront peu à peu leur monde ! Ainsi donc en mouvements, en paroles (en anglais), nous faisons connaissance avec eux. 

Pause

L'oeuvre est présentée en langue anglaise, par conséquent, j'ai dû m'adapter, mais rapidement, ma compréhension à leurs propos est devenue fluide !

Fin de la pause

D'un tableau à l'autre, entrecoupés par le noir lorsque l'ampoule s'éteint, et que la musique "s'allume", toujours la même qui alimente la transition pendant que l'espace se restreint peu à peu ! De leurs interactions et de leurs propos, colorés de connotations scientifiques, telle que celle sur l'entropie, je peux ressentir ce que peut ressentir des personnes au prise avec une maladie chronique. 

Ainsi donc notre incursion dans ce monde nous est guidée et fort bien par quatre personnages, soient L'Artiste qui "utilise sa maladie comme un prisme à travers lequel percevoir et interagir avec le monde, Le Cellophane est invisible ce qui le soulage, Le Clown raconte des blagues et se montre parfois grossière et aussi Le Chronométreur qui "est douloureusement conscient de la manière dont lui et ses collègues vivent une fatigue chronique, des douleurs et divers symptômes neurologiques qui perturbent leur rapport au temps".

Cette rencontre qui nous interpelle directement dans les derniers moments s'avère une rencontre artistique et philosophique qui a une portée toute humaine et qui a su me rejoindre ! Pour terminer, je me mets à rêver ! Si une version en langue française était créée, oh que j'y retournerais !

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