C'était soir de première à l'Agora de la danse et j'étais donc là à la porte de l'Espace rouge du Wilder en attente de revoir "Ode" de Catherine Gaudet. Et en attente pour entrer, la file derrière se fait fort longue, parce que la représentation affiche complet comme toutes les autres qui suivront, d'ailleurs.
Pour cette série de représentation, ce sont Clara Biernacki, Rodrigo Alvarenga-Bonilla, Stacey Désilier, Dany Desjardins, Francis Ducharme, Caroline Gravel, Motrya Kozbur, Chi Long, Scott McCabe, Geneviève Robitaille, Ariane Levasseur qui propageront ses ondes.
Pause
Le spectateur que je suis est fort heureux de découvrir devant lui autant des interprètes très expérimentés, comme Caroline Gravel, Chi Long et Francis Ducharme et des plus "jeunes", comme Clara Biernacki et Ariane Levasseur.
Fin de la pause
Difficile de mettre en mots, mais je me permets de réutiliser ceux utiliser lors de ma première rencontre, soit, "Il y aura tout au long de la présentation de cette mécanique infernale, des moments de singularité. Et aussi des moments collectifs, d'où sont émis des mots qui résonnent dans l'espace, dont "Love" et aussi "Help". Si ce que l'on découvre devant, peut laisser indifférent.e, les performances, elles, captivent et éblouissent !"
Crédit: Mathieu Doyon tirée du site de l'Agora de la danse
Encore une fois, je suis impressionné par cette mécanique tout en pulsions et en impulsions. Mon regard passe d'une perspective globale à une autre plus individuelle, appréciant les mouvements devant moi. Et tout subtilement, la trame sonore et musicale ( d'Antoine Berthiaume toujours aussi efficace), enrobe ce que je découvre. Je me souvenais de ma première rencontre, dont j'avais titré mon retour avec les mots suivants, "Ode" qui propage ses ondes. Encore une fois, cette poésie chorégraphique me captive et me touche.
Une fois le tout terminé, les applaudissements fusent par vagues ! Et comme il s'en suivait une rencontre avec des artisans animée par martin Faucher, je suis resté. Plein d'informations intéressantes, dont le processus de création quia procédé par l'élimination de strates de tableaux pour en garder que des éléments dans le coeur du propos. Par exemple, comme on passe d'une chanson pour se rendre à un mot ! Et que suite à la prestation, les interprètes ont droit à un bain de glace. Ce qui est bien compréhensible. Nous apprenons aussi que la prochaine création de Catherine Gaudet sera présentée l'an prochain au La Chapelle et sera portée par James Phillips !
Aucun commentaire:
Publier un commentaire