Si des travaux d'Einstein, nous reconnaissons actuellement ses contributions sur les ondes gravitationnelles, il serait approprié de se rappeler aussi de sa contribution fondamentale à la théorie de la relativité qu'elle soit restreinte ou générale. Ainsi donc, dans l'air du temps, "Relative Collider" de Liz Santoro et Pierre Godard se retrouve en symbiose avec l'actualité scientifique. Tout cela au moment où moi, je me rend à cette autre proposition de l'Usine C dans le cadre de son Festival Temps d'Images.
En entrée de jeu, dans cette grande salle, l'oeuvre fait effet. Pas de décor, sinon le grand mur de brique tout majestueux en arrière scène. Tout le reste est blanc, épuré, laissant place à l'oeuvre sans artifices, comme peut l'être une démonstration scientifique. Arrivent sur scène quatre personnes, trois danseront (Cynthia Koppe, Liz Santoro et Stephen Thompson) et l'autre, Pierre Goddard, s'installera derrière un clavier d'ordinateur.
Par la suite, nous aurons droit à ce que le lecteur du feuillet peut lire, soit "Une pièce subtilement dynamique, un crescendo infini mû par une logique aussi limpide qu'incaccessible." Sur le tempo d'un métronome qui ne dicte pas nécessairement le rythme avec en cours de représentation, la voie de l'homme au clavier, les interprètes captivent, autant par la simplicité que par la subtilité de leurs mouvements. Une oeuvre épurée, présentée dans un grand espace qui en rehausse l'effet, voilà une belle façon de percevoir notre présence dans l'univers. De ce moment passé, j'en suis sorti apaisé et totalement satisfait.
Photo: Ian Douglas
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