Première bonne nouvelle depuis un certain temps, j'ai entrepris et j'ai terminé la lecture d'un roman de plus de cent pages. Je n'indiquerai pas ici, le nombre de fois que j'ai débuté la lecture d'un roman pour l'abandonner avant la page cinquante. Il ne faut pas comprendre ici que les romans étaient responsables de ces actes incomplets. L'avantage dans la vie est de persister et avec un peu d'aide, tout est possible.
Ce coup de pouce pour y réussir, je l'ai eu de Tristan Malavoy et de son premier roman "Le nid de pierres". Campée dans le village de Saint-Denis-de-Brompton en Estrie, ce roman nous présente Thomas le jeune adolescent et Thomas l'adulte qui revient au village avec Laure une amie d'enfance retrouvée et devenue son amoureuse. Entre les différents épisodes de sa vie, seront intercalés la naissance et la vie d'un jeune abénakis.
De ce passé, Thomas est hanté par deux évènements qui l'éloigneront peu à peu de la réalité. S'il est difficile pour le lecteur de ressentir totalement les enjeux de sa dérive, sa description est juste et nous garde captif. Et au moment où j'aurais décroché, arrive, sans crier gare, l'épilogue avec "la suite de cette histoire trouée" qui m'a complètement conquis.
Un roman que j'ai lu avec autant de plaisir que d'intérêt avec ses légendes autochtones qui enrichissent le propos. Bien d'accord avec l'affirmation de l'auteur, «Les mythologies autochtones gagnent à être connues." Un roman qui m'amène à un autre déjà bien entamé. Merci Tristan !
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