Mère Nature arborant ses habits grisâtres, c'est dans une salle de "mon" Cinéma Beaubien que mes pas m'ont amené. Déjà de loin, il était évident que je ne serais pas seul, la file des cinéphiles à l'extérieur pour l'achat des billets s'allongeait comme le nez de Pinocchio, après la question. Il en reste que d'arriver plus de trente minutes avant le début de représentation possède certains avantages dont j'ai profité à mon entrée de la toute petite salle 4, soit d'avoir une place de choix.
Bien installé, les bandes annonces défilent pour me présenter plusieurs oeuvres que je devrai voir. Je veux m'attarder brièvement sur l'une d'entre elles. Elle présentait un documentaire à venir prochainement (à partir du 26 mai prochain), "Kedi" dont les principaux et presqu'uniques personnages sont des chats dans la ville d'Istambul. Si les chats sont aussi populaires au cinéma que sur Facebook, les représentations seront fortement achalandées et moi, je pense que je vais succomber. Soyez-en avertis, de la projection de ce documentaire, non pas de ma présence, évidemment !!!
http://cinemabeaubien.com/fr/film/kedi-stf-_fr
Mais revenons au propos premier de ce texte, le film "Primaire" d'Hélène Angel avec la toujours excellente Sara Forestier qui est encore cette fois à la hauteur dans son rôle d'enseignante. Dans cette histoire, nous pourrons découvrir que le quotidien des enseignants de là-bas est assez similaire à celui d'ici. De l'intégration en classe régulière d'élèves avec des limitations à l'autre qui s'est rendue là, on ne sait pas comment, tout est bien présenté et surtout, le tout est très crédible. Il y a aussi cette cohabitation personnelle professionnelle de nos vies et aussi, la remise en question qui peut frapper en tout temps. Florence et ses collègues nous présentent des épisodes fort éloquents sur les problématiques actuelles de l'enseignement.
Mais au final, je partage totalement la conclusion de Marc-André Lussier dans La Presse, "soit Plus qu'un film sur «l'école», Primaire est avant tout un vibrant portrait de femme." Et je me permets d'ajouter que c'est par des femmes et des hommes investis de leur humanité que l'école porte sa mission, peu importe le vocabulaire utilisé. Durant ce film, je vous le confesse, j'ai versé des larmes durant certaines scènes qui montrent que le travail, en apparence sans résultat, peut enfin porter ses fruits. Dans cette petite salle remplie, je suis convaincu que les cinéphiles présents seront bien d'accord avec moi. Pour vous, il faudra vous y rendre
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