Je ne vais pas m'appesantir sur la chose, mais mes pas m'amènent trop peu à cette édition du FTA. Voilà donc pourquoi, chaque sortie est importante et cette fois encore, ouf !, elle s'est révélée satisfaisante. Soulagé est donc le spectateur que je suis, quoi que, soyons honnêtes, le FTA cette année, de ce que je peux lire, recèle peu ou pas de mauvaises surprises. Mais là n'est pas mon propos, puisque de cette sortie pour découvrir "To da Bone" du collectif parisien "LA(HORDE" (Marine Brutti, Jonathan Debrouwer et Arthur Harel), j'en ressors fort heureux de cette rencontre particulière. Et ici, heureux, ne veux pas exclure le sentiment de trouble que j'ai ressenti face à cet univers chorégraphique et culturel particulier que j'ai découvert pendant près de soixante minutes. Découvert de proche, soit de la première rangée de la salle du Théâtre Rouge du Conservatoire, donc vraiment proche et soyez rassurés, "No regrets !"
Juste avant de plonger dans le vif du propos, je dois dire que j'avais choisi ce spectacle parmi bien d'autres, parce que je me souvenais que ce collectif (trio) avait créé "Avant les gens mourraient" pour les finissants de l'École de danse contemporaine de Montréal en 2014 et j'y étais et très heureux d'avoir pu apprécier cette soirée.
Photo: Tom de Peyret
Donc de ma première rangée, le tout commence. Il y aura onze interprètes, dix hommes et une fille qui viendront se présenter à nous, chacun son tour. Onze interprètes de "jump style" soir de la danse urbaine qui s'amène à tour de rôle, face à nous d'une allure fort affirmée et les bras croisés. De cette danse urbaine, "jumpstyle", la gang nous la proposera en solo, en duo ou en groupes, dansant, discutant et même en argumentant. Ces onze interprètes, viennent de différents pays (France, Ukraine, Pologne, Hongrie, Allemagne et elle, Camille Dubé Bouchard, alias DUBZ du Québec). Une communauté de "jumpers" oeuvrant sur Youtube en temps normal, mais que le collectif (LA)HORDE, a permis de "connecter live" dans ce spectacle. Des individualités mises ensemble et qui nous propose une soirée intéressante et surtout réussie. Et lorsque le grand écran s'abaisse et que par caméra interposée, ils se présentent à nous, l'effet de leur réalité quotidienne vise juste.
Et de cette proximité de première rangée, elle m'a permis d'apprécier pleinement la beauté et la qualité des mouvements, tout cela avec un ton affirmé qui a fort bien répercuté en moi. Et lorsqu'ils s'approchaient sur le devant de la scène, c'est à moi seul qu'il s'adressait, je me permets de croire !
Une soirée de danses urbaines qui me permet une fois de plus de faire un pas vers mon apprivoisement du style, mais surtout, vers la découverte d'un univers artistique, hétérogène d'origine, mais homogène en style.
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