lundi 25 septembre 2017

Sur mes pas au cinéma: Touché par "Et les mistrals gagnants"

J'avais écrit que s'il n'y avait qu'un seul film que je devais voir en ce début de saison danse, ça serait "Et les mistrals gagnants". Chose écrite, chose faite. Et le documentaire sur ces jeunes enfants (6 à 10 ans) atteints de maladie très grave, sinon mortelle a tenu les promesses de la bande annonce qui m'avait totalement séduite. Il n'est pas nécessaire d'être père ou grand-père, comme moi, pour apprécier la rencontre sur grand écran de ces cinq jeunes plus grand nature, Ambre, Camille, Imad, Charles et Tugdual. Cinq jeunes qui sont magnifiquement accompagnés par leurs parents et soutenus par le personnel médical. Quand l'avenir s'avère très incertain, mais que seul le présent compte, ils nous livrent, tous les cinq, une belle leçon de vie. Tout au long du visionnement, la réalisatrice (Anne-Dauphine Julliand) leur laisse toute la place, limitant au maximum les explications sur leur maladie. Ce qui ne nous empêche pas de saisir la gravité de leur situation. Et ces jeunes sont tout autant lucides sur leur situation que détachés des aspects sombres qui y sont attachés. La vie est aujourd'hui, voilà ce que j'en retiens de ce qu'on me présente.

                                                    Photo du site de La Presse fournie par MK2/MILE END

Et lorsque, un  peu avant la fin du film, nous entendons la chanson de Renaud qui est le titre du film, nous ressentons pleinement tout ce qui a précédé et les dernières paroles de la chanson résonnent en nous, 
"Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui les rires des enfants
Et les mistrals gagnants
Et les mistrals gagnants"

Nous vibrons en harmonie avec ces belles leçons de vie. 

https://www.youtube.com/watch?v=_YqzuE-5RE8

Durant la projection, je n'ai pas versé de larmes, comme je l'avais prévu, mais néanmoins touché, j'ai été. Il en reste que je souhaiterais tellement que l'on accorde autant d'efforts à tous ces jeunes qui à travers le monde dans les zones de guerre et de famine le méritent tout autant.

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