De Robert Morin, je n'ai pas vu toute sa filmographie, mais lorsque ce fût le cas, jamais, je ne suis sorti de la salle indifférent. J'ai été ébranlé par "Petit Pow! Pow! Noël" et interpellé par "Le journal d'un coopérant", ces fictions qui m'ont semblé si vraies (encore aujourd'hui). Il fait parti de ces réalisateurs québécois, avec Denis Côté et André Forcier que je me fais un devoir (plaisant) de suivre.
Photo de la production tirée du site de La Presse
Cette fois, "Le problème d'infiltration" était le but de ma visite dans "mon" Cinéma Beaubien. La critique était fort élogieuse, par conséquent, le préjugé assez favorable. Je vous rassure tout de suite, l'oeuvre a tenu ses promesses. De cette journée, durant laquelle nous sommes témoins du "dérapage" de ce médecin fort respectable, nous en ressortons "sous le choc".
Le tout débute simplement avec ce "doc" respectable et sympathique (Christian Bégin, portant bien son sarrau) qui perd le contrôle de la situation. S'en suit, au ralenti, son dérapage qui nous le dévoile dans sa nature profonde. Ses relations avec sa femme et son fils nous sont dévoilés de façon graduelle et fort habilement. La question qui vous taraude, est jusqu'où, ira-t-il ? Et moi qui en connaît la fin, pas question de vous la dévoiler.
Pour ma part voilà un "Robert Morin" de grand cru et qui mérite le malaise à le découvrir.
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