L'invitation était tentante, mais difficile à mettre dans l'agenda. Il aura suffi d'un peu d'effort pour que mes pas m'amènent jusqu'au Wilder pour un "Midi-Coulisses" avec Anne Plamondon qui présentera dans les prochains jours sa plus récente création, "Mécaniques Nocturnes" à l'Agora de la Danse, en tant que chorégraphe-interprète. Donc, moins d'une semaine avant la première, j'ai eu droit, avec une vingtaine d'autres personnes, à un moment de répétition-création. Ce moment, normalement d'intimité avec l'équipe de création, nous était offert, "gratis !".
Photo tirée du site de l'Agora de la Danse
Au moment voulu, nous entrons dans la salle de présentation, passant par le hall d'entrée métarmophosé par son ouverture maintenant vitrée. Une fois, bien installés, nous découvrons l'interprète sur une scène avec des installations inhabituelles (de ma perspective) pour un spectacle de danse. Pas loin, nous découvrons l'oeil externe (Shawn Hounsell), dans les gradins, Marie Brassard et plus haut, Yan Lee Chan (éclairage) et Julie Brosseau Doré (production). Une fois, la mise en situation et les courtes présentations faites, le travail reprend et je peux apprécier pendant une trentaine de minutes le paufinage d'une partie de l'oeuvre. Cela s'est avéré, d'autant plus intéressant que nous avons eu droit à un extrait "tout nu" sans éclairage et musique, d'abord. Ensuite, avec l'éclairage et en bonus non prévu, avec la musique, nous revoyons l'extrait. Au début, l'interaction entre l'interprète et son oeil externe est bien évident, tous les gestes ne se valent pas et c'est dans le détail que la beauté émerge. Aussi, je constate qu'une transition peut s'avérer plus ardue que les deux mouvements qu'elle relie. J'apprends aussi que de ces mouvements, l'improvisation, "mon oeil" et que jusqu'à la fin, ils seront travaillés.
Dans la discussion qui suit, j'apprends aussi, entre autre, qu'avant "RUBBERBANDance", elle avait dansé avec les Grands Ballets Canadiens de Montréal, ce qui explique un des éléments présents sur la scène de l'oeuvre à venir.
Un peu moins d'une heure fort intéressante et qui me dit que mon billet, heureux je suis de l'avoir et que le vôtre, vous devriez l'avoir. Et pour ceux qui voudrait pouvoir vivre ce moment, soyez attentifs et je vous propose de bloquer dans votre agenda l'heure du dîner du 5 octobre (pour Jose Navas).
Voilà, une initiative fort intéressante de l'Agora de la danse (Frédérique Doyon) qu'il faut perpétuer.
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