lundi 11 septembre 2017

Sur mes premiers pas au Festival Quartiers Danses

C'est aujourd'hui que débutait mon Festival Quartier Danse avec au programme deux oeuvres extérieures aux Jardins Gamelin d'abord et ensuite, tout proche, la projection de treize courts-métrages "danse" à la Cinémathèque Québécoise.

Le tout commence avec la présentation de "Struggle II" de Catherine Lafleur aveMathieu Campeau, Simon Fournier, Emilie Morin et Melina Stinson aux mouvements et Ludo Pin à la guitare pour l'atmosphère musicale. Comme la foule, le soleil se fait très présent, il est juste face à nous, éblouissant, derrière le lieu de prestation, mais pas question de se plaindre oh non ! Il faut juste être bien équipé d'un pare-soleil et moi, j'en ai un !


                                         Photo de Jackie Hopfinger tirée du site du Festival Quartier Danse

Donc, cette première oeuvre, il y a quelques temps, j'en avais vu la première répétition de la nouvelle mouture. De ces mouvements que j'avais vu se faire et se refaire sans ordre particulier, ils sont assemblés et organisés dans une pièce d'une trentaine de minutes fort bien réussie. Portant sur les relations de couple, de jeunes couples (selon moi), des relations grésillantes, intenses, des relations "oui, toi, non, moi" ! Une oeuvre qui se décline sur les différentes traductions françaises de la version "verbe" du titre, soit  lutter, se débattre, avoir des difficultés. La version "verbe" plus que celle "nom", parce que c'est dans l'action que ces deux couples interagissent. Les images fusent dans ma tête, "si ça va mal, peut-on en vouloir au ciel", "à changer de rôle, nous y perdons notre identité", pendant que les mouvements (et les sauts) sont puissants, exigeants, percutants. Il y avait parfois un léger décalage dans les duos, fort appropriés puisqu'il nous permettait de mieux apprécier les mouvements des quatre interprètes. Des relations à se "pèter la gueule", symboliquement, évidemment ! Tout cela, fort bien enrobé par l'accompagnement musical suivait le tout fort habilement. Une oeuvre présentée dehors qui a du punch et qui mériterait une place en salle et un plancher plus absorbant (pour les interprètes).

Petite pause et nous devons nous déplacer pour entreprendre le déambulatoire "Parking" de Milan Gervais avec Roxane Duchesne-Roy, Patrick Lamothe, Simon-Xavier Lefebvre, Jessica Serli. J'avais déjà vu cette pièce sur la rue St-Denis et le parcours était fort bien choisi. Cette fois, nous suivrons les interprètes qui feront un cercle sur la place. Voilà, un des défis, bien relevé, soit celui d'adapter l'oeuvre à son environnement. Mes "espions" m'ont dit que cela été aussi le cas lors de la présentation au Festival de théâtre de rue de Lachine. Donc, une oeuvre qui présente, elle aussi, deux couples, mais qui met les "projecteurs" sur l'un des deux qui vient de vivre un drame. La suite nous montre que ce qui est brisé peut être difficilement remis ensemble, malgré les efforts même extérieurs. Les cicatrices etles éclats nous sont dansées et c'est sur les pas au loin d'elle, que tout se termine. Cette histoire, je l'avais vu, mais adaptée pour ce lieu, elle m'est apparue différente et toute aussi intéressante. Une oeuvre accessible qui a captivé un public averti et aussi des gens qui passaient sur cette place publique. Important de mentionner, le dispositif des haut-parleurs mobiles qui accompagnent fort bien tous les tableaux.


                                         Photo de Denis Martin tirée du site du Festival Quartier Danse

Deux oeuvres, qui encore une fois, démontrent que l'on peut aller au devant du public et y prendre une belle place. Encore plein d'occasions en vue, il suffit de prendre connaissance du programme du Festival à l'adresse suivante: http://quartiersdanses.com/. Pour ma part, je me dirige vers la Cinémathèque Québécoise pour la suite de ma soirée et sur laquelle, je reviendrai dans un prochain texte.

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