vendredi 12 juillet 2019

Sur mes pas au cinéma: Un début de nuit tout en "courts" au Cinéma Moderne

L'invitation de m'avait pas échappé ! Le Cinéma Moderne nous proposait d'assister à deux séances gratuites de courts métrage, les 11 et 12 juillet (de Travelling Distribution). Elles débutaient à 23h00 et le titre est "Courts métrages à haut risque" pour public averti, était ajouté ! Comment ne pas l'accepter cette invitation qui relève du défi ?

                                     Image de "Ultraviolet" tirée du site du Cinéma Moderne

Amateur de courts-métrages, j'étais donc, dans la salle, bien installé, avec une quinzaine d'autres cinéphiles, lorsque les lumières se sont éteintes pour découvrir la dizaine de courts au programme.

Des oeuvres surprenantes sur différents thèmes d'une dizaine de minutes en moyenne qui nous sont présentées sans pause, nous gardant sur notre siège. Une soirée qui nous entraîne dans tout le spectre des genres. Nous découvrirons du suspense, de l'horreur soft, du burlesque, de l'intrigue et du troublant aussi !

Entre autres au programme:

Milk de Santiago Menghini, (Québec) Canada, 2018, 10 min, V.O. anglais
Néants de Nellie Carrier, (Québec) Canada, 2015, 10 min, sans dialogue
Ultraviolet de Marc Johnson, France, États-Unis, 2018, 8 min, V.O. Thaï + sous-titres français
ANIME d’Arnaud Brisebois, (Québec) Canada, 2016, 12 min, sans dialogues
Grimaces de Gabrielle Tougas-Fréchette et Ian Lagarde, (Québec) Canada, 14 min, 2016, V.O. français + sous-titres anglais
Le pédophile d’Ara Ball, (Québec) Canada, 2014, 13 min, V.O. français + sous-titres anglais
L’appétit des garçons de Raphaël Massicotte, (Québec) Canada, 2018, 7 min, V.O. français + sous-titres anglais
La Peau Sauvage d’Ariane Louis Seize, (Québec) Canada, 2016, 19 min, sans dialogue.


Mes moments préférés, d'abord, un court qui montre de la danse, "Néants" avec entre autres, Claudia Chan Tak et Greg Silinger qui présente, tout en gestes, quatre personnes, chacun dans son monde, pour qui on ressent bien que le drame a frappé leur vie.

Aussi, le subjuguant "La peau sauvage" avec Marilyn Castonguay, dans la peau d'une jeune fille toute réservée qui fait la rencontre de sa vie.

Et encore, le troublant "Le pédophile", durant lequel deux histoires se rencontrent dans une finale qui marque l'esprit.

Enfin le tellement drôle "Grimaces" avec Anne-Élizabeth Bossé et Alexis Lefebvre (présent aussi dans "La peau sauvage").

Sans oublier le post-apocalyptique "ANIME" qui nous entraîne dans des lieux d'un ton grisâtre de fin du monde.

Une proposition fort belle que cette soirée "Courts métrages à haut risque" qui mérite que les spectateurs en soit avertis de leur présentation. Et moi, je surveille la prochaine fois.





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