À une autre époque ( lire ici avant la pandémie), mes premiers pas de l'année se dirigeaient régulièrement jusqu'au Théâtre Centaur pour découvrir des propositions "décoiffantes" du Festival Wildside. Parce que, débutant plus tard, "Wildfire" (de la compagnie Talisman Theater) sera ma troisième sortie culturelle de cette nouvelle année qui débute fort bien. Me voilà donc, me dirigeant en ce lundi soir, assez tranquille en ville, jusqu'au La Chapelle. Si, à mon arrivée, le hall était assez tranquille, à l'ouverture des portes de la salle, il bouillonnait d'activités en cette soirée de première. Je savais déjà, la représentation est en langue anglaise, mais des surtitres seront présentés et pour cela, il me faudrait prendre place dans une des deux dernières rangées. Mais, voyez vous (!), moi, c'est en première rangée que j'aime prendre place et ce que je ferai, par conséquent, je me "mettrai" à la langue anglaise.
Affiche de l'oeuvre tirée du site du La ChapelleJe suis donc bien assis pour découvrir "Wildfire" qui est la version anglaise de la pièce "Le brasier" de David Paquet, traduite par Leanna Brodie. Devant moi, le grand espace scénique est transformé en une scène toute intime, avec en fond de scène un demi cercle de lanières dorées qui tombent du plafond. Au milieu de cet espace, un monticule de feuilles séchées, une petite poussette et enfin tout en haut, trois nuages tout moutonneux.
Et puis les lumières s'éteignent et le tout débute par de la musique. Et puis nous apparait, lui (Davide Chiazzese) qui est en fait elle, Claudette, comme nous le découvrirons plus tard. Sortiront de ce rideau de lanières, tour à tour, ses deux soeurs, Claudine (Kathleen Stavert) et Claudie (Julie Tamiko Manning). Ainsi donc, dans ce premier tableau, nous ferons leur connaissance et découvrir certains de leurs secrets et leurs travers. Le texte est riche, les échanges vifs et moi, même si c'est en langue anglaise, je suis bien, bien attentif, et je ris souvent aussi ! Et puis tout à coup, le "Wildfire" arrive et nous sommes amenés ailleurs pour le deuxième tableau avec lui et elle, Carole et Clément. Et puis peu à peu, le sens se fait, amené de façon fort habile. Et de façon surprenante, nous passons au dernier tableau, avec juste elle, Caroline, qui complète le "cycle" de cette oeuvre, parce que tout est dans tout !
Pas question de trop en dévoiler sur cette comédie fort particulière et originale, très bien interprétée, mais, conseil d'ami, restez bien attentif ou attentive ! J'approuve et je vous partage une partie de la description de cette oeuvre sur le site du festival, "Wildfire s’attaque magnifiquement à notre inconscience collective avec autant de férocité que n’importe quelle œuvre de la Grèce antique."
À ma sortie de la salle, de retour vers la station de métro, devant moi, deux spectatrices qui se partageaient avec enthousiasme leurs impressions fort positives sur ce qu'elles venaient de voir et avec lesquelles j'étais bien d'accord. Je me promets de me mettre à l'agenda une autre proposition de ce festival.
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