samedi 7 janvier 2023

Sur mes "premiers" pas en danse de l'année : Deux propositions fort riches et nostalgiques (pour moi) de Bigico !

La nouvelle année a pris sa place et, moi à l'affût, je trouve ma première destination danse de cette année qui s'annonce encore une fois fort riche. C'est en marchant jusqu'aux portes de "Aux Écuries", que je me rends pour assister à la "Phase finale - Incubateurs Labrèche et Carignan", présentée par Bigico ! 

                                                 Crédit Vitor Munhoz tirée du site de Bigico

Arrivé un peu à l'avance, je trouve une place dans le hall en attente de l'ouverture des portes. Ce qui me permet d'être témoin de moments de retrouvailles et aux souhaits traditionnels du nouvel an, tout autour de moi ! Le moment venu, les portes ouvrent et je serai le premier à prendre place dans le lieu de présentation avec le dilemne de bien choisir ma place. Guidé par Lük Fleury, je la choisi juste devant les deux chaises vides présentes dans l'espace scénique. Et peu à peu d'abord et rapidement ensuite, le lieu se remplit.

Pause

Si comme moi, le titre de la soirée vous intrigue, je vous propose le texte de présentation tiré du site de Bigico, "Au cours des deux dernières années, la mémoire a été le fil conducteur des Incubateurs Labrèche et Carignan. À travers leurs explorations artistiques, les artistes ont plongé dans la mémoire du corps, la mémoire du rythme, la mémoire de la vie. À partir de moments déjà vécus, quel souvenir sommeille encore en nous ? Comment s’investir dans un processus de reconstruction de ces souvenirs pour laisser libre cours à la création ? Comment créer une œuvre en laissant plusieurs artistes interpréter leurs perceptions de ces souvenirs ?"

Fin de la pause

Le moment venu, les lumières s'éteignent et des voix se font entendre et puis viennent s'installer deux violonistes et c'est avec des coups d'archet que débute "10 pieds sous tête" de Charles Labrèche accompagné par Gabriel Vincent Beaudoin, Sebes-Philippe Bocz, Naomie Côté, Vincent Dubé et Charles Émond. 

Ces coups d'archet qui nous enveloppent de leur musique sont accompagnés par ces pas qui résonnent fort et bien. La suite se décline dans une série de tableaux dans lesquels je découvre une poésie toute nostalgique, pour moi, qui porte mes nombreuses années. De celui seul sous la lampe et de ces pas qui se joignent à lui, je ressens le plaisir à être ensemble de celle et ceux qui dans là, juste devant moi, et ils me le partagent ! 

Et puis s'éteignent les lumières sur ses moments durant lesquels j'ai découvert de la danse traditionnelle "classique" colorée de sentiments qui en irradiaient !

Une fois l'entracte terminé, je retrouve ma place pour découvrir "Te souviens-tu ?" de et avec Rachel Carignan accompagnée paChristophe Benoit-Piau, Naomie Côté, Mélina Mauger-Lavigne, Olivier Rousseau et Louis Roy.

Deuxième pause

Je revoyais avec plaisir deux interprètes (Christophe Benoit-Piau et Naomie Côté) que j'avais découvert récemment à une Passerelle 840 et aussi Olivier Rousseau qui de mon avis a "tous les talents" !

Fin de la deuxième pause

Des moments chorégraphiques avec une signature plus moderne durant lesquels les espadrilles résonnent jusqu'à moi avec des mouvements d'une complicité fort perceptible. Je me laisse porter, tout au long par ces moments qui me captivent jusqu'à la finale, "sur un plancher disco" qui a tout pour rassembler ! Et j'ai ressenti tout au long l'intention  fort sage de la chorégraphe, soit "Un moment. Un maintenant. Ça arrive, ça nous émoi, ça nous fait vibrer. Puis s’est terminé.". Mais dans cette proposition, soyez rassuré.es, nostalgie ne rime pas avec tristesse.

Les applaudissements et les présentations des différents interprètes faites, je quitte, satisfait, cette première soirée toute réussie. Les intentions annoncés des deux chorégraphes de nous transmettre des moments passés ont été bien rendus. Tout au long de mon retour, je me faisais le constat suivant, moi pas le nostalgique habituellement. Celui de constater que la tradition de la gigue se perpétue, et de belle façon, avec des plus jeunes qui acceptent de mettre leur talent et leurs pas sur scène pour le faire ! Et aussi à Lük Fleury qui y travaille de belle façon. 


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