dimanche 16 octobre 2022

Sur mes pas du spectateur: Une autre rencontre, en "Pièces détachées", avec "Les Intimistes".

Lorsque j'ai vu apparaître cette invitation, j'ai bloqué rapidement mon agenda et juste après, j'ai dit "chérie", nous avons un rendez-vous à ne pas manquer avec "Les Intimistes" ! Et elle de me répondre, bien sûr, chéri !

Notre première rencontre avec elles remonte au 30 juin 2017 et c'était pour la présentation de leur cinquième chapitre. J'avais débuté mon texte, suite à cette rencontre par cette phrase, "Peut-on réussir une rencontre avec un univers littéraire en commençant par le "Chapitre 5", "Toutes ces choses que j'aimerais oublier" ? Et ma réponse était oui et depuis, chapitre après chapitre, nous avons été présents et jamais nous ne l'avons regretté !

Pour vous qui ne les connaissez pas, permettez moi de vous les présenter brièvement. C'est un collectif fémininiste qui a décidé de prendre la parole pour nous parler d'elles en toute sincérité avec des mots qui résonnent. De rencontre en rencontre, de "Premières fois" à "Tu peux toujours rêver", en passant par "Avant d'être adulte", le plaisir persiste ! J'en suis rendu au chapitre 15 (selon mon décompte !) avec quelques autres fois dont celui au Festivulve, et je suis toujours heureux d'en apprendre sur elles !

                                            Crédit Simone Barletta fournie par Les Intimistes

Pour cette rencontre, nous nous dirigeons dans la partie ouest de la ville au Centre Culturel George-Vanier, tout en haut de l'édifice pour prendre place. En entrant dans la salle, nous devons répondre à leur "traditionnelle" question, qui est cette fois, "Quel est le plus grand changement que j'ai fait dans ma vie ?" Question à laquelle, j'ai pris le temps de répondre, mais dont je garderai la réponse pour moi !

Arrivé.es un peu à l'avance, nous découvrons plein de visages connus parmi les spectateurs, dont certaines ex-Intimistes. Le tout a des allures de retrouvailles avec plein de choses à se raconter. Le temps de débuter arrivé, les trois Intimistes de la soirée (Audrey Lavigne, Laurence A. Perrault et Sarah Keita) prennent place devant nous et débute la soirée, en nous rappelant quelques faits et quelques chiffres récapitulatifs, dont les seize chapitres présentés depuis six ans. 

Tout au long de ces pièces détachées, nous découvrirons ce qu'elles ont vécu depuis notre dernière rencontre pré-pandémique. Difficile de tout résumer, mais je me permets d'en partager avec vous quelques éléments. Audrey, avec une façon bien à elle (et fort agréable !) nous a parlé de sa rencontre avec une voyante et de son devenir, toujours en devenir ! Elle reviendra sur une rencontre qui l'avait touchée et qui m'avait touché et dont j'avais gardé un souvenir indélébile, celui de "son" propriétaire, Ghislain !

Sarah nous parle de sa jeunesse avec son rêve de prince charmant en banlieue qui avec les années qui passent se transforment. Celle qui avait une vie de rêve en banlieue avec son prince et qui se retrouve un jour désorientée avec plein de questions en tête. Celle qui ose aller de l'avant et surtout changer de direction. Elle nous proposera aussi son "Ode à la rose" !

Enfin, Laurence qui, avec son rejeton et le père dans la salle, nous parle de sa grossesse avec cette peur d'une nouvelle vie qui l'accompagne. Être enceinte et devenir mère avec ses joies, ses difficultés, ses contradictions ("fatiguée, mais heureuse !"), voilà ce qui parsème sa vie en pandémie. Elle nous propose aussi des réflexions fort percutantes et savoureuses sur sa nouvelle vie, entrecoupées de "Oh, là là, maman" et aussi de "Oh là, là papa" !

Et puis arrive le moment de leurs listes, suivie de nos réponses à leur question. Tout en haut de ce palmarès, "venir au Canada" et "d'aller en thérapie". Ma réponse, comme toutes les autres sera énoncée tout haut. 

Le tout se termine sur des applaudissements bien mérités et, pour moi, un regret, non deux en fait ! D'abord que ça soit terminé, mais aussi et surtout que cette soirée "unique" ne puisse pas être reprise, parce qu'elle le mériterait "tellement" !

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