Une éclaircie dans mon agenda se présente et, par conséquent, mes pas se dirigent vers le La Chapelle pour assister à "Dérive de nuit" de Système Kangourou. Pour moi, c'est une première rencontre avec eux et en plus loin de "mes" sentiers battus (lire ici chorégraphiques). À mon arrivée, le hall est déjà fort bien pourvu de spectatrices ou de spectateurs de tout âge. Une fois les portes ouvertes, je pourrai prendre "ma" place en première rangée et découvrir plein d'accessoires dont plusieurs technologiques. Une fois le moment venu, débute cette rencontre "unique", portée par l'écriture scénique d'Anne-Marie Guilmaine (en collaboration des performeur.euse.s, Claudine Robillard, Frédéric Auger, Karine Sauvé et Julie Vallée-Léger qui chacune et chacun a son rôle).
Crédit: Camille Gladu-Drouin, tirée du site du La ChapelleJe suis invité à suivre les pas de cette femme (Claudine Robillard), cette guide des sentiers à la voix réconfortante dans une "dérive de nuit". Pour ce faire, je suis amené tout en douceur, à sa suite sur un bateau "pour aller le plus loin possible" jusqu'à une île ! Tout au long de cette dérive jusqu'à une île, "Le cimetière du Golfe", elle interagit avec ses complices qui y apportent leur touche toute personnelle. Son périple tout en douceur, avec des paysages qui évoluent me captive tellement, que mon crayon, d'habitude fort actif, reste tout calme. De ces moments, j'en retiens que des impressions de bienveillance qui me font grand bien. Il arrive même que mon esprit dérive, suivant néanmoins les pas de cette femme. Dans ce que j'ai découvre, la notion de "care" a émergé devant moi. Et de façon surprenante, tous les accessoires, fort nombreux de ma perspective, n'ont pas interféré avec mon écoute. Je me mets aussi à sourire lorsqu'au détour d'un échange, on nous apprend que les hiéroglyphes dans les cavernes de notre préhistoire étaient le résultat du travail des femmes, ce qui donne un drôle de signification au terme "homme des cavernes" !
Je reviens fort heureux de cette rencontre durant laquelle l'intimité, la bienveillance et la complicité que j'ai découvert là devant moi, se sont transformés en vagues de bienfaits. Et à cette époque quelque peu troublé, cet oasis "insulaire" que nous avons rejoint, quoi demander de mieux !
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