S'il y des festivals qui deviennent que des souvenirs, il y en a d'autres qui émergent et le Festival des Faubourgs est l'un d'eux. Ainsi donc pour sa première édition dans le parc des Faubourgs (rue Ontario ) et des lieux de diffusion tout autour, un grand nombre de propositions nous étaient offertes sur trois jours, du 23 au 25 août. Parmi ces propositions, un bon nombre en danse qui ont attiré mon attention. Au final, malheureusement c'est à une seule que je me pourrai me rendre parce que les week-ends sont chargés pour moi !
Affiche tirée du site du FestivalAinsi donc en ce dimanche matin, mes pas me portent jusqu'au Parc des Faubourgs sur le côté de la rue Ontario où se dresse un abri et aussi se trouvent le chorégraphe Emmanuel Jouthe et les trois interprètes que l'on peut identifier facilement avec leur équipement pour leurs prestations. Ainsi donc en attente, Mélia Boivin, Lila Geneix et Kim-Sanh Châu attendent le moment de débuter avec autour des gens en attente, mais aussi des passants.
Pause
Pour ma part, j'en étais à une deuxième fois pour découvrir cette proposition particulière. La première, c'était à l'édition 2009 du FTA. Dans tout l'immeuble du Monument-National, durant la soirée "Microclimats" nous étions, entre autres, conviés dans différents lieux de passage à "écouter pour voir". Je me souviens encore très bien de la rencontre avec une des interprètes, Marilyne St-Sauveur. Moi et il me semble elle aussi, nous avions apprivoisé ce type de rencontre un à un. Et j'avais apprécié !
Fin de la pause
Dans cet espace public donc, j'étais invité à aller à la rencontre individuelle des interprètes, mettre des écouteurs et attendre le début de la rencontre. Question de circonstances, je vais d'abord à la rencontre de Lila. Le moment venu, la musique arrive dans nos oreilles (par le matériel) et guide les pas et les gestes qui se font. J'ai beau me trouver dans un espace public, soumis aux regards de tous, il en reste que je me sens dans une bulle avec juste elle et moi, dans la danse. La rencontre est courte, le temps d'une pièce musicale, mais elle est intense. Le plaisir, lui est total ! Tout comme le seront les deux autres rencontres, parce que oui, j'ai été à la rencontre des trois interprètes. Toutes différentes ces rencontres, mais toutes aussi belles.
Entre mes "rencontres", je peux m'assoir et observer et prendre des notes. Il y a trois types de spectateurs-spectatrices, soient les familiers de la danse qui sont venus pour cela comme moi, des personnes curieuses attirées par le festival et aussi des passant.es attiré.es par les gens de l'organisation. De ma perspective, j'ai pu apprécier à un moment fort touchant. Celui durant lequel une passante, manifestement néophyte, se fait expliquer le principe de la proposition. Elle hésite et hésite encore avant d'accepter et de mettre les écouteurs. J'ai pu observer son évolution physique qui en très peu de temps est passée de craintive à relaxe. Pour à la fin, applaudir fort généreusement. Wow !!!! quel bel exemple de rencontre que peut permettre ce type de présentation publique. La première période de prestations complétée, mes pas se mettent en route vers la maison, tout en me remémorant les moments que je venais de vivre et de réaliser l'importance de ce type de festival qui va à la rencontre des gens. Et aussi avec en tête une information d'Emmanuel qui m'a dit que son installation "MIRAGES en vitrine" dans une version quelque peu différente que j'avais déjà vue, sera présentée prochainement dans une Maison de la culture de Montréal ! À suivre donc !
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