Bon, nous y sommes enfin !!! L'année culturelle est officiellement en marche avec la première proposition de Tangente ! Pour l'occasion, nous étions convié.es préalablement à un "5 à 7" qui incluait la présentation de la saison, des paroles fort pertinentes et toutes personnelles de Léo «Hit» Coupal, Mara Dupas et Charo Foo Tai Wei et évidemment un buffet, sans oublier les différentes rencontres fort belles avec les échanges qui les ont accompagnés!
Le moment venu, à l'affût, je me dirige en salle pour retrouver "mon" siège en première rangée ! Une fois en place, je découvre l'espace scénique devant moi, sur lequel sont parsemés des objets dont des bouts de tissus et de papiers ! À l'arrière de la scène plein d'autres objets ! Pendant que tous et toutes entrent, les deux interprètes, Olivia Tapiero et Charlie Prince sont là et se déplacent et se rejoignent parfois, dans l'espace scénique ! Et sans transition particulière, le tout débute. Il s'en suit une proposition que je ne pas saurais décrire. Autant l'indiquer tout de suite, j'ai été déjoué et décontenancé par ce que j'ai découvert.
Crédit: Llamaryon, tirée du site de TangenteDe ces courts tableaux sans liens apparents à mes yeux et aussi sans trop de moments chorégraphiques ! Je me sens comme dans un cérémonial dont l'objectif m'échappe ! L'espace scénique se métamorphose avec des objets qui sont installés, dont ce violoncelle qui est hissé tout en haut et des moments de prestation musicale. Un moment de frayeur pour moi, celui durant lequel Charlie Prince fait tourner sa guitare avec sa main là, pas trop (ou pas assez) loin de moi ! Et le tout se termine comme le naufrage tout calme d'un monde à la dérive !
Pour moi qui se fait un point d'honneur de ne rien lire avant de découvrir une proposition, cette fois, j'aurais dû le faire, question de mieux me préparer à la recevoir. Parce que tout le temps que cela m'a pris pour me laisser aller, le "navire" avait déjà fait un bon bout de chemin. Et j'aurais pu l'être, mieux préparé. parce que Amélie Revert dans l'édition du 4 septembre du Devoir a écrit un texte fort pertinent sur cette proposition. Je me permets de reprendre deux de ces phrases, " Concerto établit ainsi un parallèle entre le protocole de la musique classique et les désastres écologiques et politiques en cours. « C’est comme si, malheureusement, l’orchestre du monde s’était accordé à cette fréquence où l’on est soumis à des attentes, à des exigences de perfection, de performance », précise Olivia Tapiero qui admet que, même si ces associations ne sont pas naturelles, il n’en demeure pas moins essentiel de les mettre en relation." et "Ne jamais montrer les choses directement, toutefois, plutôt les suggérer sur scène grâce à des projections et des chorégraphies."
Il y a longtemps que la gang de Tangente n'avait pas désorientée autant le spectateur que je suis, mais pourquoi pas !
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