vendredi 10 janvier 2025

Sur mes pas à une étape de création de "La poudrière" de Karine Ledoyen, à la Salle Pauline-Julien !

Quelle belle façon de terminer une semaine que d'aller à la découverte d'une oeuvre en création ! Seule sortie "danse" de cette semaine avant la semaine toute remplie qui suivra, mes pas "motorisés" se sont dirigés de l'autre côté (ouest) de l'île de Montréal jusqu'à la Salle Pauline-Julien. Au programme, la présentation après une étape de création (ça, j'aime ça !!!) de la prochaine oeuvre de Karine Ledoyen (Danse K par K) (ça j'aime encore plus ça !!!) dont le titre provisoire est "La poudrière". À suivre donc, mais moi j'aime ça, parce que fort représentatif de notre monde actuel!

                                                                   Crédit: David Canon

Une fois, l'île lentement traversée (plus d'une heure !), j'arrive à temps pour prendre ma place dans la salle, proche de la scène, non, non !!!, pas en première, mais en deuxième rangée (avec personne devant moi, soyez rassuré.e, sauf les interprètes sur la scène !). Pendant que les dernières personnes arrivent, les derniers préparatifs se font sur scène. Bon OK, une sortie de résidence qui est présentée à 16h00 ne devrait pas amener un public nombreux, mais je serais tenté de dire qu'une centaine de personnes étaient présentes. Une vendredi après-midi, quand même !!!

Après les mots d'accueil des responsables du lieu et des propositions danse fort alléchantes présentées dans cette salle, la chorégraphe nous indique les prémisses de cette création qui devrait être présentée sur des scènes en 2026 et moi d'espérer à Montréal ! Parce que voyez vous, Karine est une chorégraphe de la ville de Québec que j'apprécie beaucoup, mais Montréal et Québec sont, pour moi, à une trop grande distance. Et sans vouloir divulgacher, avec ce que je découvrirai dans les minutes qui ont suivi, je me promets d'être là en 2026 dans n'importe quelle salle à Montréal, sinon pas trop loin !

Avec sur scène, Ariane Voineau, Aroussen Gros-Louis, Julia-Maude Cloutier, Léa Ratycz-Légaré, Lila-Mae Talbot, Nelly Paquentin, Noémie F. Savoie, Phile Després et Tetiana Krichkova et à l'accompagnement musical Josué Beaucage et Jorie Pedneault, la présentation débute. 

Pause

Parmi ces interprètes, j'en revoyais deux avec grand plaisir, que j'avais vu lors d'une autre sortie de résidence ou étape de création, fort récente au Wilder (celle de la création d'Annie Gagnon, la chorégraphe de Québec).

Fin de la pause

Dans ce qui suivra, je découvrirai une suite de tableaux qui nous entraînent dans des enjeux tout aussi passés que modernes. En effet, les mots de la présentation l'annonçaient, "un projet audacieux : une fresque dansée qui explore l’humanité à travers le temps." Nous sommes donc entraîné.es dans notre histoire québécoise, mais aussi dans celle européenne (une des interprètes vient d'une région d'Ukraine occupée). Et pour ce faire, les accessoires sont fort utilisés sans porter ombrage au propos, au contraire même ! Comme nous pouvons l'avoir découvert dans le passé, les choses se construisent, se déconstruisent et se reconstruisent, pavant une voie vers de l'espoir !"

Il y aura aussi, pour moi un tableau "phare", celui durant lequel les ondes lumineuses "pulsent" sur les corps en pulsation, ouf ! Et pour conclure, sur les indications de la chorégraphe, nous aurons droit à une vague corporelle qui est fort porteuse pour l'avenir.

Il s'en suit une période d'échanges avec la chorégraphe fort riche en informations et qui me permet aussi de dire qu'en ces temps difficiles pour le monde de la danse, de mettre sur scène un aussi grand nombre d'interprètes est définitivement audacieux ! Un défi que Karine Ledoyen est prête à relever ! Et de celle que j'avais découvert, il y a une vingtaine d'année dans ces mêmes lieux (mais extérieurs cette fois là ) et qui "ose" (pas seulement en solo), chapeau !

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