La raison principale qui a fait que mes pas m'ont porté jusqu'à la porte de l'Espace Libre en ce jeudi soir fort pluvieux était la présence du nom de Louise Bédard sur l'affiche de "Petits Appareils / Small Appliances" de la compagnie Boulouki théâtre (Manolis Antoniou) ! Ainsi donc, je pourrai revoir avec plaisir sur scène celle que j'ai pu voir la performance dans "Tenir parole" au début de ce mois d'octobre.
Une fois la porte de la salle ouverte, je découvre la salle disposée avec un espace scénique entourée par trois espaces d'estrade. L'espace scénique a toutes les allures de la pièce principale d'un appartement. Le moment venu de débuter, les lumières se font discrètes avant de s'éteindre complètement.
Il s'en suit une série de propos, laissés sur répondeur, qui résonne dans l'espace appuyée par la mise en lumière d'une des parties du lieu, dont celui de ce téléphone qui sonne, là juste devant moi. Je capte les propos, tentant sans succès de les conserver en moi ! Il en reste que l'essence de la teneur et l'intimité des propos, je la conserve et tout au long, je reste bien attentif et intéressé !
Et puis, tout s'éclaire et elle arrive, manifestement chargée de solitude, ça je le ressens bien ! Il s'en suit un rituel de retour chez soi, dont le remplacement des fleurs coupées, les oignons qu'elle coupe et le rangement des accessoires de cuisine. Ce rituel me captive. Et il s'en suit de ses mots qui portent jusqu'en moi, dont les mots de "début", de "milieu" et de "fin". Avec la fin qui s'en suit juste après avec les applaudissements fort mérités qui s'en suivent.
Crédit Maryse Boyce tirée du site du DevoirJ'en reviens fort satisfait d'avoir découvert une proposition singulière, combinant des perspectives sensorielles et aussi, en ayant revu Louise Bédard sur scène !
Pour en apprendre plus sur des perspectives face à cette proposition, allez sur le site du Devoir pour lire le texte de Léa Villalba et celui de Stéphanie Morin sur le site de La Presse.

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