En lever de rideau, nous découvrons en arrière scène, l'Orchestre symphonique des jeunes de Montréal qui se met à jouer et arrive par le côté la "bête" incarnée par Carol Prieur. S'il arrive que d'être assis dans les toutes premières rangées limite ma perspective, cette fois, la proximité avec l'imterprète que j'entendais respirer et dont la physionomie m'était visible dans ses moindres détails, avait une plus-value évidente. Voilà une oeuvre qui devrait se découvrir dans une salle intime pour se ressentir pleinement les émotions vives et intenses démontrées et dansées par l'interprète. 1-0 pour moi.
Le rideau se ferme et après une courte attente, "Le sacre du printemps" prend place. D'abord, sur une trame sonore qui a tout de la plume qui gratte le papier, la douzaine d'interprètes vont et viennent dans une chorégraphie qui a tout du côté animal de l'être humain. Ensuite, l'orchestre prend la relève qui sans briser le ton, relance l'oeuvre. Avec sa signature particulière et manifestement exigeante pour les interprètes, Marie Chouinard demande beaucoup et ces derniers relèvent le défi tout au long des différents tableaux. Je dois avouer cette fois que de proche, certains éléments d'ensemble m'ont échappé, mais de voir de proche l'effort fourni, l'énergie demandée et la qualité d'interprétation le compensait aisément. Il faut aussi mentionner la contribution significative de l'Orchestre en parfaite symbiose avec la chorégraphie.
Photo : Nicolas Ruel tirée de la brochure
De la grande danse, tel un fin travail de joaillerie de mouvements, par des talentueux interprètes, quoi de mieux pour finir une soirée danse et poursuivre ma mise à jour des oeuvres de cette grande chorégraphe.
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