Quand mes pas me mènent dans une salle de cinéma, il arrive que ce soit pour espérer me faire dorloter par une histoire simple, mais toute colorée d'émotion, de sincérité et de beauté de la nature humaine. Une histoire dont la fin m'importera peu, mais que le parcours narratif me bercera d'émotions. Revenant du visionnement de "Notre petite soeur" de Hirokazu Koreeda au cinéma Beaubien, dont j'avais bien apprécié l'oeuvre précédente, "Tel père, tel fils", je peux affirmer que j'ai été conquis par cette histoire de famille, hors norme. Une famille composée de trois soeurs, presque orphelines, toutes aussi différentes (la responsable, la délurée et la spéciale) que complices, abandonnées par leur père et leur mère. Trois soeurs qui accueillent leur demie-soeur suite à un évènement. Le plaisir de cette histoire est d'en découvrir les tenants et les aboutissants, par conséquent, "nenni" sur les détails de cette histoire, mais je ne vous priverai pas de mes impressions.
J'ai d'abord été captivé par la découverte de la personnalité de ces quatre femmes (ou jeunes filles), interprétées tout en retenu et justesse. J'ai été subjugué par la beauté des différents lieux qui nous sont présentés. J'ai été touché, à en verser quelques larmes, sur les différents épisodes de leurs vies. Tout est présenté en toute simplicité, sans artifices, mais cela permet de mieux ressentir l'importance. Une sortie cinéma qui fait du bien à l'âme et au coeur et que je vous recommande.
Habitué de ce cinéma (le Beaubien), les bandes annonces se répètent ("Les délices de Tokyo et "Kalo Pothi, un village au Népal", j'ai bien hâte !), mais aujourd'hui, de nouvelles nous été présentées dont celles du prochain opus de Xavier Dolan, "Juste la fin du monde" (prometteur) et surtout de "Les Innocentes" d'Anne Fontaine qui se base sur des faits vécus après la Deuxième Guerre Mondiale. Vous pouvez parier que mes prochains pas au cinéma (Beaubien) seront nombreux.
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