Dans mes sorties prévues de danse "en dehors", quelques-unes n'ont pas eu lieu, mais une non prévue s'est rajoutée. Et c'est "Danse de Marché" du collectif Danse To Go à la Place Jacques-Cartier du Vieux-Montréal que cette sortie a eu lieu.
Avant de vous en rapporter mes impressions, permettez-moi de débuter par deux petits éléments en introduction. D'abord, la Place Jacques-Cartier, c'est assez petit, mais si le lieu de prestation n'est pas "clairement" indiqué pour le spectateur pas trop observateur, cette place devient immense et il cherche. Heureusement, bien informés, les pas de ce spectateur se dirigent au bon endroit.
Aussi un peu en avance, il peut s'assoir et terminer un recueil de poésie dont il lui restait quelques pages. Sur ce recueil ("L'année de ma disparition" de Carole David), il reviendra, mais sachez, que le dernier vers se lisait comme suit, "tout ce que nous dansons nous appartient". Et c'est c'est exactement ce qui est arrivé sur ce moment et sur cet espace de cette place achanlandée, because période estivale, lorsque ce collectif s'y est présenté et s'est mis en mouvement.
Étaient prévues trois parties de dix à quinze minutes à partir de 18h00. Pour ma part, je n'ai pu être présent que pour les deux premières, mais "l'homme" est néanmoins heureux et satisfait, voici pourquoi.
Photo: Laurent Ouellette
Sur cette Place Jacques-Cartier, le monde touristique, visiteurs et commerçants, est en pleine activité, selfies pour uns et solicitations pour les autres. Et voilà, sans crier gare, arrivent quatre jeunes femmes qui investissent le milieu de la place. Tout autour, les activités cessent et l'attention se déplacent vers elles. l'espace maintenant leur appartient. point de musique nécessaire, pour Marie-Pier Oligny, Laurence Rondeau-L'écuyer, Marie Duval et Gabrielle Bertrand-Lehouillier (merci Catherine Yale pour l'information) avec leurs souliers de travail et leur chemise de "bûcheron" avec les manches relevées. Ce tableau, porte sur la terre, celle dont on prend possession et que nos ancêtres ont investie et qui aujourd'hui, nous appartient. Jacques Cartier serait fière de ces filles qui captivent les promeneurs-touristes et qui restent en place pour cette prestation, moi aussi !
Le tout se termine et les applaudissements bien mérités fusent. S'en suit l'attente de la deuxième partie et l'observation de ces gens de passage. Un constat s'impose, voilà une Place dans laquelle les Pokemons, sont absents, sinon très peu présents, parce que aucuns chasseurs actifs en vue, seulement des touristes !
Les quatre interprètes reviennent sur (la) Place pour leur deuxième partie, habillées cette fois avec une robe d'époque. Cette fois, ce sont les vagues de la mer que j'y vois dans leurs mouvements et dans ceux de leurs robes. Ces mouvements de vagues, ils se sont transformés en brises et bises de vent. Le public plus nombreux pour cette deuxième partie, comme moi, reste captif de ces va-et-vient tout autour. Une table, amenée pour l'occasion, plutôt que de briser le flot, sert à l'initier. "Donnez moi un point d'appui: je soulèverai le Monde" disait Archimède et c'est cette table qu a servi les desseins de ces filles. Mais le tout s'est terminé, avec les applaudissements méritées, et moi j'ai dû quitter, un peu penaud, quand même !
"Tout ce que nous dansons nous appartient", comme en sont les impressions et les souvenirs produits en ce début de soirée d'été ensoleillé à la Place Jacques Cartier du Vieux-Montréal. Étant probablement ma dernière sortie danse extérieure, je m'en voudrais de ne pas mentionner et remercier l'organisme "Danse sur les routes" qui a permis la présentation de la plupart des oeuvres que j'ai pu apprécier cet été dont celle-ci.
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