Forts satisfaits de notre dernière sortie musicale (Salomé Leclerc) dans le Jardin Botanique (Espace pour la vie), nous avons remis cela pour apprécier "en toute intimité" et tout proche (avec notre arrivée près d'une heure à l'avance), Ian Kelly que ma "blonde" aime beaucoup et moi aussi , évidemment. ! Nous aurons plus tard et j'y reviendrai avec plus de détails, une illustration concrète de la notion de probabilité. Pour cette fois, les lieux sont mieux organisés et contrôlés, les chaises d'un bord et les "couvertes" de l'autre, ce qui permet une paix sociale durant la période d'attente et un accès visuel plus facile pour tous, peu importe l'heure d'arrivée. Quoiqu'il est toujours surprenant de voir des derniers ou dernières arrivées se faufiler devant tous et tenter de bloquer la vue, sans aucune préoccupation, de ceux et celles qui attendent depuis un certain temps, sinon un temps certain !
Quatorze heure arrive et le chanteur/musicien se présente guitare à la main. Si de son propre aveu, ses propos sont maladroits quoique sympathiques, les pièces musicales, elles, résonnent très bien dans ce lieu. Dans ce coin du Jardin Botanique, paroles et musique sont en symbiose avec le lieu et devraient satisfaire tous les nombreux spectateurs présents. Mais arrive quatorze heure quarante et le quarante pour cent de probabilité d'averse est devenue concrète et surtout très liquide. Si cette possibilité avait été anticipée par les organisateurs (avec les abris en conséquence), nombreux spectateurs, dont nous, ont été pris au dépourvu, malgré l'arbre sous lequel nous nous trouvions. Plus ou moins à l'abri, donc mouillé, Ian Kelly poursuit sa prestation pour la très grande majorité des gens qui sont restés sur place, dont un certain nombre sous la tente abritant la console de son. Si la première partie, nous proposait les chansons de son plus récent album, "Superfolk", la dernière partie nous amenait dans le passé et sur les airs de ses premiers succès. Par conséquent, malgré l'appel à interrompre la prestation, le public lui insiste et le chanteur lui donne satisfaction. À la console, recouverte, c'est le calme plat, mais le public n'en a cure du dosage des tonalités, il est satisfait, c'est évident. Arrive l'annonce d'un responsable de l'évènement de "assez, c'est assez", il en reste que Ian Kelly, laisse la grosse guitare ou le clavier et le son amplifié et nous demande de nous rapprocher de lui. Signe du destin, la pluie s'est arrêtée et c'est avec une "toute petite guitare" sans micro qu'il nous interprète trois de ses premiers classiques, au plus grand plaisir des gens tous collés les uns aux autres, tout proche de lui. Difficile de ne pas craquer face à ce chanteur qui a su s'adapter aux conditions climatiques adverses et nous charmer autant par sa voix particulière et ses chansons mélodiques. C'était le dernier arrêt de sa tournée "Superfolk" et il a réussi à vaincre les quarante pour cent de précipitation pour devenir cent pour cent de succès.
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