Depuis un certain temps, je lis beaucoup moins et lorsque je le fais, c'est avec une certaine lenteur, sinon une lenteur certaine. Lorsque j'entreprends la lecture d'une oeuvre, c'est soit que je découvre sur la couverture d'un livre le nom d'auteur ou d'auteure qui m'est particulièrement cher ou une oeuvre dont le titre me la rend incontournable ou que cette oeuvre me soit destinée par le destin. Sur ce point, je reviendra prochainement. Cette fois, cela a été un nom, Alessandro Baricco. Quiconque a déjà lu une oeuvre de cet auteur italien, dont les mémorables "Novencento : pianiste" et "Soie", pourra comprendre pourquoi sa plus récente oeuvre m'a attiré. Pour les autres, vous me permettez d'en ajouter un détail ou deux !
Alessandro Baricco sait raconter une histoire et nous garder captif du récit. Cette fois, avec "La Jeune Épouse", le plaisir a encore été au rendez-vous, malgré que je dois avouer que le récit est passé en arrière plan. Un peu plus de deux cent pages, deux cent vingt-quatre plus précisément, que j'ai lu lentement, très lentement, reprenant la lecture de plusieurs pages pour pouvoir apprécier l'écriture, le style élégant. Je dois noter ici que si l'oeuvre originale a été écrite en italien, Vincent Raynaud des Éditions Gallimard en a fait une traduction française qui me semble tout à fait fidèle.
Il y aura bien tout au long du récit des éléments déterminants qui permettront de mieux saisir le contour de ces personnages complexes et qui intéresseront. Mais, c'est dans la façon de les présenter avec les beaux mots et leur tournure qui me fascineront, me procurant, surtout, mon plaisir de lecture. Dans cette histoire, il y a la jeune épouse, promise, et sa famille, mais surtout celle de son fiancé. Pendant que lui est gardé en arrière-scène, nous faisons connaissance du Père, de la Mère, de la Fille et de Modesto, leur fidèle serviteur. Des pages délicieuses à découvrir le mode de vie de cette famille mais surtout leur histoire, surprenante. Les zones d'ombre nous sont éclairées par une plume fort habile. Que ce soit après une heure ou plusieurs jours plus tard, la reprise de la lecture de ce livre se fait facilement et avec un plaisir toujours plaisant et présent.
Mais ce livre possède une dernière page que nouslisons avec autant de plaisir que de regret. Mais restons positifs, il ouvre, espoir en tête, vers une prochaine oeuvre. Et ceux qui n'ont pas encore eut la chance de le lire, cet auteur, après "La Jeune Épouse", la liste est longue et remplie de belles surprises.
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