Interprétée par quatre interprètes, fort talentueux (Brian Arias, Jermaine Spivey, Spenser Theberge et Ana Maria Lucaciu), "A rather lovely thing" nous entraîne dans une suite de tableaux alternant "récits littéraux et abstraits qui réflètent nos peurs et nos désirs", dixit le feuillet de la soirée et je suis tout à fait d'accord.
Il faut se laisser aller, accepter la douceur du propos et se concentrer à apprécier la beauté des mouvements des interprètes virtuoses qui s'expriment devant nous. Il y aura bien pour moi, une petite source d'interférences, lors des changements de costumes qui se font sur scène (un peu en retrait) pendant que le récit se poursuit pas très loin. De cette scène de petite dimension, j'en ai eu une perception très différente au tout début et qui m'a semblé immense avec les quatre interprètes immobiles. Par la suite, elle a repris sa dimension réelle, de ma perception, et est arrivé le vieil homme qui nous a dansé le début de sa narration. Et son récit s'est terminé avec son retour sur scène après des moments tout en douceur comme les propos de l'aîné que l'on a pu imaginer. Un gros coup de coeur de ce tableau qui nous présente un fondu à deux personnages.
Dans le monde de la danse contemporaine, les pas et les styles sont très variables et pour cette fois, la beauté et la douceur étaient au programme grâce à Bryan Arias, qui m'a permis de passer une belle soirée.
Petite coincidence, en terminant, un des interprètes de cette soirée, Spenser Theberge, est un ancien membre de la Nederlands Dans Theater qui viendra faire un tour en ville dans quelques semaines, soit du 1er au 5 novembre prochain, invitée par Danse danse au Théâtre Maisonneuve.
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