Photo tirée du site de Danse-Danse
C'est donc de ma première rangée que j'ai pu apprécier la magie du flamenco apprété à la sauce moderne, mais surtout revendicatrice. Parce que Carmen avec un Yo devant réserve aux spectateurs une femme qui se veut en pleine affirmation dans différents tableaux. Les gestes et les mouvements ancrés dans un passé, mais teintés d'une forte touche moderne m'ont convaincu que la femme peut et doit s'affirmer. Avec un début fort réussi par ses éventails/lucioles qui dans la nuit proposée ouvrait vers un jour prometteur qui a tenu ses promesses. La suite charmait et lorsque la grande dame s'est adressée à nous en français, le point de non-retour était atteint. Nous en sommes avertis, la Carmen d'aujourd'hui peut être telle qu'elle est, et gare à ceux qui pourraient le remettre en question.
Une heure trente de pur plaisir pour les yeux, les oreilles et le coeur durant lequel sept danseuses, deux chanteuses et presqu'autant de musiciens se dévouent pour nous.
Des pas pour moi dans un bel univers différent, mais voilà pourquoi je pars à l'aventure dans le monde de la chorégraphie.
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