mardi 5 mars 2019

Sur mes pas dans "La nuit blanche": Une sortie réussie !

Je suis de ceux qui une fois la fin du jour ou de soirée arrivée ré-intègre ses quartiers. Mais, il en reste que la Nuit Blanche et ses milles propositions attrayantes ne ce sont pas sans faire effet sur moi. Voilà donc pourquoi après avoir examiné attentivement la programmation fort riche proposée par les organisateurs de "Montréal en Lumière" et mis de côté plusieurs bons choix, j'y ai fais une visite courte, mais tout à fait réussie.

Donc, direction métro Place des Arts pour me rendre au CCOV pour découvrir "Danse Roulette" proposée par son directeur artistique Andrew Tay. Arrivés un "petit" peu à l'avance, nous profitons du temps relativement doux pour découvrir en 3D de la projection d'Illuminart sur un mur de ce grand espace de l'Esplanade de la Place des Arts. Une oeuvre qui propose, à mon grand plaisir, de mouvements colorés de danse urbaine. Une dizaine de minutes fort agréables, prélude à la suite de mon expédition nocturne.

Nous voilà donc, en début de file pour pouvoir me diriger, tout en bas dans les entrailles du CCOV pour découvrir ce que Andrew Tay et ses acolytes nous ont concocté pour sa "Danse Roulette". Promesse à ma blonde qui m'accompagne, nous resterons jusqu'à ce que tu me demandes de partir. Quelques minutes avant le début de la soirée (22h00), les portes s'ouvrent et les cent premières personnes pourront prendre place dans l'espace. Nous, c'est en première rangée que nous prendrons place. L'espace se remplit rapidement pendant que les huit interprètes de la soirée (Myriam Allard, James "Jaw" Britton Johnson, Samantha Shayla Hinds, Dana Mallari Pajarillaga, Isabelle Poirier, David Rancourt, Silvia Sanchez et Greg "Krypto" Selinger) s'échauffent, ce qui constitue une oeuvre en soi.



Arrive le moment, d'abord de présenter le déroulement de la suite et aussi, tout en mouvement, de chacun des interprètes. Tout simple, les règlements de cette "Soirée Roulette", quatre spectateurs  iront rejoindre Andrew Tay pour décider. Le premier, avec la "Danse Roulette" le nombre de danseurs (de un à huit) et lesquels si toute la gang n'est pas choisie par la roulette, un autre pour décider "des contraintes (accessoires, mouvements, éclairage, costumes, par exemple), ensuite, le troisième, la musique qui accompagnera les trois minutes de performance improvisée, et le ou la dernière, les derniers détails. Une fois le tout décidé, des exigences parfois "exigeantes" et particulières, les heureux ou heureuses élu.e.s s'installent et se préparent fort vite.

L'assemblage des conditions a beau être hétéroclite, les interprètes réussissent à mettre en mouvements les demandes des chorégraphes "du moment" ! De la presque dizaine de performances que nous avons pu découvrir, très peu se sont avérées ennuyantes. Et cela, malgré le fait que les huit interprètes  provenaient d'horizons culturels différents et ne se connaissaient pas ou peu (sur scène).

La perspective de découvrir une "perle" chorégraphique, garde sur son siège et les perles s'avèrent, pendant mes moments passés. Nous découvrirons, entres autres, une impro "pop circus", un magnifique duo de David Rancourt et Silvia Sanchez sur la belle musique d'Alexandra Stréliski ("Plus tôt"), une pièce de groupe intelligemment improvisée, deux solos par James "Jaw" Britton Johnson et Greg "Kripto" Selinger (choix, fort judicieux de mon point de vue, de ma toute jeune voisine de chaise !). Comment faire pour danser avec un bras immobilisé et un accessoire dans l'autre ? J'en ai eu la réponse !

D'une fois à l'autre, je me disais, OK, partons pour une autre destination, mais c'est après plus de quatre-vingt-dix minutes que nous décidons de quitter. En revenant à l'entrée, je me suis senti un peu coupable parce que la file pour entrer était assez longue !

Personne ne niera la capacité d'imagination d'Andrew Tay pour produire des événements avec une grande gamme d'artistes, et cette fois encore, il peut dire mission accomplie !

Aucun commentaire:

Publier un commentaire