À cette proposition du Théâtre Prospero, j'avais de bonnes raisons de m'y rendre. D'abord, la présence de deux des interprètes, Gabrielle Marion-Rivard, "la Gabrielle" et d'Olivier Rousseau dont je suis les pas de danse sur scène depuis un certain temps. Aussi, il y aurait de la gigue contemporaine, style de danse qui me plait bien. Et enfin, l'entrevue de l'auteure du texte Emmanuelle Jimenez, à l'émission Danscussions & Co qui m'avait convaincu, définitivement !
Photo: Mikaël Theimer tirée du Devoir
Le propos de l'oeuvre, "une fois le pire passé, comment renaître des cendres ?" Une fois la question posée au tout début, les réponses nous seront présentées de façon toutes aussi différentes artistiquement qu'éloquentes.
Ainsi donc , nous sera présenté en parallèle, d'une part, une sœur (la Gabrielle, soit Gabrielle Marion-Rivard) et son frère (Olivier Rousseau) dans les cendres de leur maison survivent au drame passé. Et d'autre part, leur soeur (Marilyn Perreault) qui a quitté le foyer familial, il y a longtemps, pour fuir la "miséritude" (soit la misère en mode d'habitude) qui tente de survivre en pleine tempête intérieure et extérieure.
Dans une univers métaphorique, nous assistons à la démonstration de comment renaître de ses cendres lorsque nos parents en font partie ou que comment survivre une fois brûlée par un burn-out ? La façon est intensément portée par les interprètes qui nous le dansent, nous le chantent et nous l'interprètent tout en mot. Dès les premiers moments, nous serons témoins, en alternance de l'échouage des uns et de la dérive de l'autre dans une mer fort agitée, de vent et de cendres,
Malgré la vie et les liens familiaux, mis à mal, ils viennent à bout, malgré des ressacs, de ces épreuves humaines "nautiques". Le tout captive et la mise en scène de Menka Nagrani tout de cendres habitées touche fort et juste.
Une belle soirée donc qui frappait fort parce que de la première rangée, je me sentais presque présent avec eux !
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