Quelqu'un, peut-être, pourra m'éclairer, parce que moi, j'en ai perdu le début et je m'explique !
L'histoire commence avant, mais pour moi, c'est un appel téléphonique de ma bibliothèque municipale qu m'indique que ma réservation est maintenant disponible et que j'ai trois jours pour aller la récupérer ! J'ai donc réservé un livre, mais je n'en ai aucun souvenir !!! Me voilà donc, sur place, à la recherche des trois premières lettres de mon nom pour trouver le livre "oublié" !
Le voilà, tout sage qui m'attend et c'est un recueil de poésie. "Amélia" de Laurence Veilleux. Et encore là, même entre mes mains, aucun souvenir de cette réservation et surtout du pourquoi je l'aurais fait et aussi et surtout qui m'a recommandé cette proposition !!!
Tirée du site internet des "Éditions Poètes de brousse"
C'est donc avec "Amélia" en main que je quitte ma bibliothèque. Et un peu plus tard, je me mets à la lecture de recueil de moins de 70 pages. Une lecture que je ferai deux fois parce que cette jeune fille, "Amélia" est riche de cette "terre fertile" de son passé mystérieux et des mots percutant nous réserve une surprise. Mes yeux, comme des pas dans la tourbe, s'enfonce et garde des traces ! Et comme je voulais être certain de ne pas avoir raté des indications, j'ai relu encore plus lentement !
Les mots se suivent et parfois, nous prennent au piège, comme les "bêtes à trois pattes/estropiées de la chasse" ou "je parle pour parler/parle de qui parle de rien pour personne". Et moi dans ses pièges de mots, j'y reste pris pour les lire et les relire, avec délectation !
Et puis arrive la fin, qui éclaire et surprend autant à la première qu'à la deuxième lecture.
Une lecture qui en annonce une autre pour moi, soit son plus récent recueil, parce que "Elle des chambres" (2019) s'annonce percutant comme l'indique l'extrait suivant, "le thème du viol ou de l’inceste. Il fallait enfin « enlever les personnages pour que la parole puisse vraiment prendre plus de place »,. tiré de l'édition du 4 mai du Devoir.
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