samedi 4 mai 2019

Sur mes pas en danse: Quand l'oeuvre, "Propelled Hearth", se présente à moi au bon moment et me fait du bien !

Lorsque je me procure mon billet, longtemps à l'avance, plus d'un an dans ce cas ci, impossible de connaître mon niveau de réceptivité ! S'il arrive que ma qualité d'écoute ne soit pas à la hauteur, il arrive aussi que l'oeuvre "tombe bien" et devienne un "baume sur mon coeur", qu'elle me soit thérapeutique ! Et c'est exactement ce que l'effet de  "The Propelled Hearth" de Alonzo King présenté par Danse Danse a eu sur moi.

                                                         Tirée du site de danse Danse

Vanné suite à une semaine fort exigeante, c'est de mon siège, troisième rangée dans la salle du Théâtre Maisonneuve que j'attends dans un état incertain, le début de la présentation.

Les lumières s'éteignent, les rideaux s'ouvrent sur une scène toute vide, sauf sur le devant de la scène, quatre femmes qui, à tour de rôle, nous amènent dans le centre de ce "coeur animé" (traduction de "Propelled Heart"). Un coeur animé qui nous sera présenté par douze danseuses et danseurs (Babatunji, Robb Beresford, Adji Cissoko, Madeline DeVries, Shuaib Elhassan, James Gowan, Ilaria Guerra, Maya Harr, Yujin Kim, Ashley Mayeux, Michael Montgomery et Jeffrey Van Sciver), la chanteuse Lisa Fischer et en retrait, côté cour, le multi-instrumentiste et compositeur JC Maillard.

Une rencontre en deux temps, avec une pause juste comme il faut pendant, qui nous entraîne les différents tableaux durant lesquels la chanteuse intervient régulièrement dans le propos chorégraphique pour le rehausser par sa voix, si belle et si puissante et ses gestes, aussi !

Une soirée qui m'a permis de me sentir ailleurs, sentir, par procuration sur scène, mes fibres cardiaques dans une déclinaison de différentes relations. Les gestes sont épurés et fort éloquents, l'écran tout au fond de la scène se colore tout en nuances, en osmose avec les mouvements et le chant, selon les états du moment. Impossible pour moi, de décrire en détails, le bien-être ressenti, mais de ces différents états si bien exprimés, en solo, en duo ou en groupe, mais mon "coeur", lui, se met en phase avec le propos de l'oeuvre !

Pour sa dernière proposition de la saison 18-19, Danse Danse nous propose, pour une première fois, l'oeuvre d'un chorégraphe "visionnaire" (comme l'indiquait le feuillet de la soirée !) mais aussi fort "thérapeutique", de mon point de vue. Une fort belle soirée qui fût suivie d'une fort longue et sincère ovation des spectateurs.


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