samedi 26 juin 2021

Retour sur mes derniers pas (réels et virtuels) au FTA: Découvrir et redécouvrir avec grand plaisir.

 Le Festival FTA avait terminé depuis un certain temps la présentation de ses oeuvres en salle, mais sur le web, je pouvais poursuivre "mon" festival ! Et, j'ai bien profité de cette possibilité, fort intéressante !

Mais avant de me rendre à la partie webdiffusion de mon retour, revenons en quelques mots sur la proposition "La jamais sombre" de Michel F. Côté (son et musique), Marc Parent (éclairage) et Catherine Tardif (danse). C'était ma dernière sortie au FTA et mes pas m'ont amené jusqu'au Wilder, d'abord à la porte de l'Espace Orange et ensuite à mon siège dans une salle fort clairsemée pour des raison pandémiques. Et puis rapidement à peine la lumière de la salle devenue discrète, le son, la lumière et le corps prennent possession de mon attention dans une suite de tableaux. Je "navigue" tout agréablement dans les différents univers oniriques. Pas de propos, pas de logique, de ma perspective, mais une suite d'états multi sensoriels fort intrigants, captivants, mais surtout bienfaisants qui m'ont amené ailleurs. 

C'est avec cette proposition que se terminait mes pas "en vrai" à cette édition fort riche du FTA. Bravo à vous monsieur Martin Faucher et toute votre équipe.

J'avais en réserve, comme le savez déjà, quelques propositions en webdiffusion ! Je ferai court et je m'en tiendrai qu'à celles en danse.

D'abord, un autre de mes gros coup de coeur de cette édition est sans aucun doute, "The door opened west" de Sarah Chase et Marc Boivin. Cette proposition a été pour moi toute une rencontre. Je sais que j'utilise souvent cette expression, mais cette fois, impossible d'en envisager une autre. Ce n'était pas la première fois que je pouvais apprécier le talent et la présence sur scène de Marc Boivin, mais dans cette "rencontre" autobiographique, il a su me captiver et à m'émouvoir par ses gestes et ses confidences. J'ai fais la connaissance de cet homme depuis son enfance jusqu'à aujourd'hui. Lorsque ces mains ondulent dans l'espace ou qu'elles dirigent la lumière (James Proudfoot aux éclairages est précis comme un chirurgien), ils complètent le propos de façon toute poétique. Question de mieux apprécier, je l'ai vu et revu avec le même plaisir ainsi que d'en garder un souvenir plus persistant !

Autre proposition de danse quelque peu différente celle-là, "Un temps pour tout" de Sovann Rochon-Prom Tep avec sur scène, les danseurs (ses) urbain.es Jean-Édouard Pierre Toussaint (alias Sangwn), Frédérique Dumas (alias Pax) et Ja James Britton Johnson (alias Jigsaw) et les deux musiciens Thomas Sauvé-Lafrance et Vithou Thurber-Prom Tep. J'avais déjà assisté à cette proposition en "vrai" (au La Chapelle) et voilà comment j'avais conclu mon texte, "De cette soirée fort intense, essentiellement "expérientielle", j'en ai très bien ressenti les "vibes" qui m'ont enveloppé dans un univers par des artistes "habités" qui m'ont permis cette fois, d'y découvrir une âme fort vibrante!" 

Si la proximité des performeurs et du public est fort importante pour ce type de proposition, comment le passage à la webdiffusion allait se passer ? D'abord curieux d'en connaître la réponse, mon attention s'est assez vite déplacée sur le rituel de départ, la présence des différents artistes, mais surtout sur ce qu'ils me proposent. Et le tout a vite passé, trop vite même. La "chimie" entre les cinq tout au long des différents tableaux était évidente, irradiante et même explosive, cela malgré l'absence de public autour d'eux pour pousser cris et encouragements. Voilà du travail de pros !

C'est donc sur ces mots, souvenirs de ce FTA, que je mets à l'affût de ce que la saison estivale me proposera en oeuvres extérieures. Le défi sera grand parce que comme l'indiquait le site de la Ville de Montréal, les propositions culturelles ne seront pas annoncées pour ne pas créer d'attroupements !!! Alors comment faire en sorte que les artistes puissent se faire voir et être appréciés ???

 


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