dimanche 7 novembre 2021

Sur mes pas en danse: "Écoute comme je danse", pour un beau dimanche après-midi !

 Comme pour bien d'autres, la pandémie m'a amené à découvrir des propositions en webdiffusion. Et parmi celles-ci, un bon nombre par l'équipe de la Maison de la Culture Notre-Dame-de-Grâce. Et une fois les salles réouvertes, de ce quartier fort loin du mien, je me suis tenu informé des propositions. Voilà donc pourquoi, en ce dimanche après-midi, j'ai pris le métro pour me rendre tout à l'ouest, juste à côté de l'autoroute Décarie pour découvrir une proposition qui de par sa description me semblait fort différente de mes territoires chorégraphiques habituels. Ma destination, "Écoute comme je danse" de la compagnie "Les jardins chorégraphiques" (quel beau nom !). 

Pour mieux présenter cette oeuvre, je me permettrai de citer ce qu'on peut lire sur le site de cette compagnie. "La musique ne peut émerger de l’immobilité, elle est l’organisation des vibrations sonores de façon cohérente et harmonieuse. Là où il y a de la musique, il y a du mouvement : mouvement qui crée la musique et mouvement qui y répond. La musique n’est rien de plus que des sons qui glissent dans le « mouvement » du temps. La musique ancienne et plus particulièrement la musique de la Renaissance incarne cet élan avec sa vivacité et sa fantaisie."

                                   Tirée du site de la compagnie Les Jardins chorégraphiques.

Bon, me voici assis, première rangée dans une salle tout intime (avec environ soixante et dix places, maximum) avec bon nombre de personnes autour de moi, des moins jeunes, comme moi, et une jeune famille aussi. Devant moi, sur la scène, quatre blocs et des instruments de musique derrière. Le temps venu et les présentations d'usage faites à propos de cette proposition particulière (voilà une expression qui ne me laisse pas indifférent !) qui intègre la musique de la renaissance avec de la danse de cette époque et contemporaine aussi. Nous y découvrirons des tableaux vivants durant lesquels des personnages (incarnés par Stéphanie Brochard à la danse, Esteban La Rotta au luth et la vihuela, Elinor Frey à la viola d'arco ainsi que Anthony Harvey au luth) prennent vie en musique, en mouvement et en danse.

De ces différents tableaux, j'en retiens la complicité évidente entre les différents interprètes, la mise en scène sobre mais efficace, les moments de danse en phase avec le propos musical, leurs regards complices. Durant toute la présentation, tout.es bougent sur la scène, rendant le tout fort dynamique. De cette elfe (Stéphanie Brochard) qui danse, qui se déplace et qui joue des percussions et qui réarrange les objets sur scène pour permettre aux autres d'éclairer musicalement les lieux. Pendant près d'une heure, je me suis laissé bercer par la balade dans des lieux différents qui comblent autant les oreilles que les yeux. La mise en scène est tout autant dynamique que sobre. Et lorsque qu'à tour de rôle, iels quittent la scène, c'est avec un certain regret qu'on le constate ! 

Pour celles et ceux qui voudraient profiter de cette proposition qui peut ravir autant les yeux que les oreilles, deux dates à venir. À la Maison de la culture du Plateau Mont-Royal (14 novembre 2021) et au Quai 5160 de Verdun, le 21 novembre, les deux en après midi !


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