Après mes premiers pas sur la Passerelle 840 de cet automne, mes prochains pas m'ont amené virtuellement pour ces quatre autres propositions, propositions fort contrastées et colorées de dualité !
Pause
Encore une fois depuis que les Passerelles sont passées en mode virtuel, j'ai pu constater avec grand bonheur que ces créatrices avec les circonstances inhabituelles et les contraintes aussi des derniers mois, ont pu explorer autrement des univers chorégraphiques pour nous les présenter avec brio et audace. Loin de bloquer l'horizon et de les immobiliser, ces contraintes ont plutôt semblé leur ouvrir cet horizon d'une façon différente et plurielle.
Fin de la pause
Quatre propositions donc, durant lesquelles la caméra a su capter les images et les mouvements et qui a su me captiver, malgré mon toujours trop petit écran ! Quatre propositions aussi qui m'ont présenté sous différentes formes la notion de dualité.
Le tout débute avec "Surcharge" de Sarah Germain et Jeanne Tétreault avec Camille Gendron, Lucca Bella Stothers et Jeanne Tétreault. Déjà avec les premières images, cette dualité frappent par la cohabitation des pigeons et des moineaux dans les toutes premières images. Il s'en suit la dualité des rythmes de leurs mouvements et de l'activité urbaine tout autour. Par la suite, c'est un kaléidoscope de double perception, riche de ses perspectives et de ses couleurs, tout en dedans qu'en extérieur.
Et puis s'en suit "Joint" de et avec Éliane Viens-Synnott et Valérie Huard, un duo intéressant par son aspect plus classique avec une esthétique de décalé, de parallèle et d'unicité aussi !
"Raìz" de et avec Monica Navarro et Mélina Pires qui ce que je découvre est tout à fait bien décrit par le début de la présentation de l'oeuvre, "C'est deux femmes, deux vécus, deux parcours" et ces deux parcours présentés, en parallèle, mais qui sont en interaction pour ensuite fusionner. Ces parcours sont présentés sont dans un boisée d'ici mais des danses traditionnelles d'ailleurs.
"Terre rouge" de et avec Jeanne Maugenest présente un aspect tout différent de la dualité, soit celui de l'humanité et de la structure tout à côté d'elle. Dans cet espace, le geste porte la parole et semble vouloir concilier un passé avec un présent.
Voici passé le temps de la Passerelle de cet automne. Je suis bien curieux de découvrir comment ce passage obligé à l'écran influencera leurs propositions à venir sur scène !
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