Une bonne et agréable habitude ne se perd pas, par conséquent, lorsque j'ai vu apparaître les deux séries de propositions de "Passerelle 840" en édition virtuelle, je me suis procuré mes billets. Un avantage, celui de pouvoir les découvrir au moment propice et les revoir aussi, qui sans compenser l'inconvénient d'être là, sur place, permet de redécouvrir les mouvements autrement.
Pause
Pour ceux et celles qui ne connaîtraient pas encore "Passerelle 840", je vous donne un extrait tiré de leur site "Passerelle 840 est un laboratoire-galerie créé en 1998 par le Département de danse de l'UQAM pour encourager et soutenir chez les étudiant.e.s un intérêt pour la recherche et l'expérimentation chorégraphique ".
Fin de la pause
De mes premières rencontres "dans la piscine", rue Cherrier, au local (ancien lieu de diffusion de Tangente), premier étage, la pandémie loin d'éteindre la créativité de cette gang de l'UQAM, l'a déplacé dans des lieux extérieurs ou intérieurs pour être captée par la "caméra" et être montrée de façon fort belle et esthétique ! Cette première partie, avec quatre propositions de l'édition A-21 en est un bel exemple.
Le tout débute avec "Hot Topic" de Éliane Viens-Synnott avec Paméla Aubé, Châtelaine Coté-Rioux, Zoé Delsalle, Valérie Huard et Jade Lavoie. Dans un local sombre qui a tout d'un bar ou d'une salle de danse, nous découvrons ces femmes "en ébullition". La caméra fugace les capte individuellement avec toutes leurs différences. Et puis arrive le moment où cette individualité devient collectivité avec la caméra et nos yeux qui les captent toutes ensemble. Cette ébullition se condense et les corps se rapproche en harmonie. Le tout est porté et rythmé par la musique de La Sécurité. Le tout débute de façon fort "hot" !
Affiche tirée du site indiqué plus bas
Et puis après, nous sommes amenés à l'extérieur, d'abord, haut dans le ciel pour découvrir "Melting Sadness" de et avec Morgane Guillou et Rozenn Lecomte. À partir d'un superbe point de vue tout en hauteur, nous nous approchons pour découvrir ces deux femmes sur ce lit rocheux de rivière qui évoluent dans l'eau. La suite a tout d'un cérémonial fort poétique avec des fluides de toute nature fort bien porté par la chanson qui nous montre la dualité de ces deux femmes avec des gestes et des expressions faciales fort captivantes. Je ressens bien ce qui me semble, ce qu'elles, ressentent tout en lenteur jusqu'à la fin avec un regard fort éloquent qui porte vers l'avenir.
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