mardi 17 mai 2022

Sur mes pas en danse: "Sacrer" pour brouiller les frontières autour d'un "feu chorégraphique" !

Aller à la rencontre d'une proposition de Katya Montaignac, je n'en étais pas à une première fois. Je me rappelle encore de cette fois dans une station de métro de Montréal (la station Jean-Talon) durant une Nuit Blanche, la fois aussi dans un hôtel de Montréal, sans oublier celle dans un club de danseuses nues sur la Main. Il y aura aussi, ces rencontres qu'elle concoctait avec d'autres de façon tout aussi originale que touchante "Nous (ne) sommes (pas) tous des danseurs" et aussi plus récemment "Nous (ne) sommes (pas) tous et toutes des gigueurs et gigueuses". 

Inutile de vous expliquer pourquoi lorsque la proposition est apparue sur mon radar de spectateur, le billet a été acheté rapidement. Comment cette fois, elle allait brouiller les frontières, avec "Sacrer" dans une salle de diffusion classique ? La description mettait des indices sur table. Mettre ensemble ou plutôt amalgamer un classique musical "Le sacre du printemps" de Stravinsky avec de la danse de rue ou plus justement dit, du street dance. 

La réponse à ce comment, j'étais bien curieux de la découvrir. Il en reste que des éléments de réponses, j'en avais eu, grâce à ce Midi-Coulisses (du 4 mai) et je me souviens de mon commentaire, "ouf !, ça promet !". 

Pause

Voilà une belle initiative que celle de ces Midi-Coulisses des gens de l'Agora de la Danse, une semaine avant les représentations. Je me fais un grand plaisir de les découvrir en "présentiel" ou en "virtuel" le plus souvent possible depuis quelques années. Je souhaite donc longue vie à ces Midi-Coulisses.

Fin de la pause

                                     Crédit: Do Phan Hoi, tirée du site de l'Agora de la Danse

Me voilà donc, "un peu" à l'avance à la porte de l'Espace Orange du Wilder pour prendre possession de "mon" siège en première rangée ! Le billet était "admission générale" donc je suis "d'attaque", oups ! d'avance! Arrive le moment d'entrer et surprise, tous les sièges sont en"première rangée" disposés en cercle tout autour de l'espace scénique. Quelque peu déboussolé par le très grand choix qui se présente devant moi, je me ressaisis et je me dirige vers ma gauche et je prend possession de "mon" siège, le meilleur, comme tous les autres, tout autour !

Pendant que tous les sièges trouvent preneuse ou preneur, les interprètes sont là et s'échauffe ! Et puis, le tout débute ! Il y aura une suite de tableaux qui comme je l'ai entendu par d'autres et lu aussi, qui a tout d'un feu de mouvements "street dance" alimenté par les différents interprètes en groupe ou en solo.

Je laisserai à d'autres la description plus formelle de ce qui nous a été présenté tout au long des quatre-vingt dix minutes de la présentation. Pour ma part, la meilleure image que je pourrais donner de mon expérience est celle du feu de camp autour duquel nous étions tout.es réuni.es. Un feu aux différentes nuances alimenté par les présentations successives des interprètes de différents horizons artistiques de street danse et de tout âge. Et nous, nous étions là, à l'apprécier. J'y ai vu des moments où les seul.es, ou le groupe, deviennent le nous. J'en ai ressenti la sensation "de danser jusqu'au bout du jour". Pour moi, il y a dans cette diversité humaine en gestes, en âge et en origine qui s'exprime en mouvements, une "coopérative de création" qui est un symbole qui permet d'espérer en un avenir meilleur. 

Merci à vous, Anaïs Chloé Gilles, Alizé Desrosiers, Shanyça Elie-Leconte, Walid Hammani, Mecdy Jean-Pierre, Victoria Mackenzie, Achraf Terrab, Gem.In.I Movement (Shakill Bruno, Paul Alexandre Dorsainvil, Gaelle Fabre, Lordyne Jean-François, Juliette Joseph, Joselande Josue, Mathieu Nelcy, Moohysha Parvelus, Robroyth G. Parvelus), ainsi que les plus jeunes Théo Durieux et Laurier Petelle. Sans oublier Tiffanie Boffa aux éclairages et Don Barbarino à la composition musicale.

Autre pause

J'ai une pensée pour Katya Montaignac, la chorégraphe, catalyseur de cette création, qui a réussi, en ces temps pandémiques et de conditions sanitaires changeantes, à amener à bon port ce projet avec autant d'interprètes. L'arrivée s'est faite avec un "accostage" tout à fait réussi !

Fin de l'autre pause

Au final, encore une fois la chorégraphe m'a proposé une proposition chorégraphique différente et encore une fois, j'en suis revenu fort comblé !



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