lundi 2 mai 2022

Sur mes pas en danse: Sur une Passerelle 840 qui se dirige vers un bel avenir !

 Depuis toujours, bon OK !!!, depuis plusieurs années mettons, mes pas réels ou virtuels apprécient se diriger sur la Passerelle 840. 

Pause

Oui, déjà ! Si j'ai pris connaissance, il y a quelques années, de l'existence de la Passerelle 840, c'est grâce à une connaissance à moi tout aussi amateur de danse. Il m'avait mis sur la piste et depuis cette piste, je l'ai exploré avec assiduité. Tout récemment, j'apprenais avec tristesse son décès ! Merci Jacques et que tout là haut, tu puisses encore apprécier les anges qui dansent !

Fin de la pause

En ce dimanche après-midi tout estival, mes pas montent les escaliers du 840 Cherrier et attendre fort sagement le début de la présentation du Collectif 841 avec au programme quatre propositions. Une fois les mots d'accueil fait du milieu de l'escalier, nous sommes invités à entrer dans la salle. 

Tous les sièges ou presque trouvent preneuses ou preneurs. Et moi, bien installé, je me prépare à découvrir les quatre propositions, deux en vrai devant moi et deux autres en projection, et oui, toujours devant moi !

La rencontre débute avec "se déshabriller de l’hiver" de et avec Mélia Boivin. Devant moi, une bâche tout en vert avec au bout un monticule vivant tout orange. Et puis, ce monticule vient, peu à peu, vers nous. Qu'est ce qui arrivera lorsque cette présence sera rendue au bout de son chemin ? De façon fort imaginative et tout à fait réussie, c'est sur l'écran derrière que je le découvre. Voilà une façon fort imaginative d'utiliser la projection sur écran pour amplifier l'effet de la performance sur scène !

La suite, je la découvre avec plaisir ! Comme les planètes, elles vont  et viennent et quelque peu différentes, elles repartent vers l'arrière sur leur orbite jusqu'à la fin de leur cycle. Mélia Boivin m'a présenté qu'il en est des saisons comme du déplacement des planètes. Et comment, pour moi, rester insensible à ce beau jeu de mot du titre de sa proposition !

La suite se fera sur le grand écran tout au fond avec "NAUFRAGE DISSONANT" de et avec Jeanne Tétreault. De ce naufrage, j'en retiens qu'il se passe en milieu urbain, mais surtout, j'y découvre des mouvements riches en esthétique que leur lenteur me permettent d'apprécier tout en douceur. 

La prochaine proposition nous ramène en personne, là juste devant nous pour découvrir "Cactus" de Melina Pires. Nous sommes avertis, nous ne pourrons résister à "entrer dans la danse" ! Pourtant dans cette première partie tout en douceur, je me mets à être dubitatif. Mais peu à peu, le rythme, comme le souffle de la vie se met à faire vibrer ses corps devant nous. Je sens que les souffles de ces corps se modifient et prennent leur envol ! Et comme il avait été annoncé ces corps déploient leurs mouvements, libèrent leurs visages de leur voile pour nous proposer une danse éclatée qui s'éclate ! Et ce qui suit à tout d'une affirmation toute libératrice ! Mission accomplie mesdames !

Le tout se termine avec la projection de "multiplicity" d'Ariane Levasseur, accompagnée par Margot Carpentier, Morgane Guillou, Rozenn Lecomte. À tour de rôle chacune d'elles, nous sont présentées dans cet espace depuis longtemps visité par moi, comme spectateur, soit "La piscine". Donc, avec des mouvements forts, la multiplicité des "corps" en pleine affirmation avec des costumes fort colorés me sont présentés. Le tout a des allures de fin de parcours avec son côté exutoire qui fait beau à voir.

Je reviens de ce passage sur la Passerelle 840 fort heureux et comblé, parce que les pas et les mouvements que j'ai découvert me mettent sur la piste de propositions prometteuses à venir !

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