jeudi 27 octobre 2022

Sur mes pas au La Chapelle pour vivre une expérience "poétique" de métamorphose avec "The Day the Wild Cried" !

Si mes pas se sont dirigés vers le La Chapelle en cette chaude soirée de fin d'octobre, c'est surtout parce que, sur l'affiche, il y avait le nom de Kimberley de Jong et aussi que dans le descriptif de la proposition, il y avait "danse" ! Sans oublier que lors de la dernière nuit blanche avant la pandémie (mars 2020), le CCOV lors de l'évènement "Short & Sweet", elle avait présenté avec Sovan Rochon-Prom Tep et Lucy May, une proposition tout en contraste avec une "tonne" de canettes vides dont le propos m'avait rejoint. Ainsi donc, les canettes seraient réutilisées, si me fie à l'affiche, mais comment ???? Pour le savoir, il suffisait d'y aller, voilà pourquoi mes pas ont franchi le seuil de l'endroit avec bon nombre de gens déjà présents. Une fois la porte ouverte, je me dirige à "mon" siège en première rangée pour découvrir "The Day the Wild Cried" de et avec Kimberley de Jong et Jason Sharp. 

                                          Crédit Robin Pineda Gould tiré du site du La Chapelle

Pause

Oui déjà ! Peut-être que ma connaissance de la langue anglaise est insuffisante, mais le titre ne me guidait pas sur le propos de l'oeuvre. Soyez rassuré.es, cela n'a pas eu d'importance sur l'expérience que j'ai vécu par la suite !

Fin de la pause 

Déjà en place, dans le coin gauche de l'espace scénique, de sa console, Jason Sharp nous propose une atmosphère musicale toute douce et fort agréable qui me rappelle parfois le bruit des vagues sur une rive . De cette console, j'y vois tout à côté par terre, plein de filages multicolores. Sinon sur l'espace scénique, j'y découvre tout à l'arrière un empilement irrégulier de canettes vides et aussi côté droit, deux cordes qui pendent de tout en haut.

À cette soirée de première, tous les sièges autour de moi et derrière aussi, trouvent preneuse ou preneur. Et puis arrive le moment où les lumières se font d'abord discrètes et s'éteignent ensuite et que nous attendons la suite qui se fera attendre quelque peu. Cette attente m'a permis de me mettre dans un état de réception. Lorsque nous apparaît cette forme, mon attention est toute en alerte et mon regard affûté. De la suite, je suivrai sa métamorphose en "déesse gothique" (de ma perspective !) qui prendra possession de la scène et de mon attention. Elle se déplace et lorsqu'elle passe devant moi, elle me regarde droit dans les yeux en m'interpellant tout en silence. 

Il y a dans la suite différentes illustrations d'un conte métaphorique et métaphysique sur la métamorphose. Je reste captif par la rencontre et les interactions de ces deux êtres devant moi. De ces liens comme de ces fils qui me permettent de mieux ressentir par les sons les contacts montrés et les relations établies, c'est ce qui m'a le plus touché. La métamorphose sera celle aussi de ces canettes qui deviendront un assemblage fort bien organisé (et fort beau par ailleurs ou des empilements sur un territoire d'un monde devenu révolu.  !

Au final, de cette rencontre, j'en ressort agréablement surpris et satisfait par l'amalgame des arts qui avait tout d'une expérience poétique de métamorphose !



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