Je me souviens encore très bien, je dirais plutôt, je ressens encore très bien, ma première rencontre avec une proposition de "Parts+Labour_Danse". soit le solo "La chute", interprété par David Albert-Toth. Depuis, j'ai pu découvrir d'autres créations de cette compagnie (Emily Gualtieri et David Albert-Toth) dont la plus récente, "Efer" ( pour mon retour, voici le lien, https://surlespasduspectateur.blogspot.com/2021/11/retour-sur-mes-pas-reels-et-virtuels.html)
Mais, en furetant sur mon blogue, je constate que cette oeuvre que j'irai découvrir, je n'en étais pas à une première fois. En effet, il y a quelques années (juin 2017), mes pas m'avaient amené jusqu'au CCOV pour découvrir une première mouture de cette création. Une des phrases de mon retour était, "Oeuvre en devenir qui méritera certainement une place dans mon agenda, parce que de David, je veux suivre les pas". Et c'est que j'ai effectivement fait jusqu'à l'Espace Bleu du Wilder, pour assister à "À bout de bras".
Crédit: Robin Pineda Gould tirée du site de l'Agora de la danse
Une fois les portes du lieu ouvertes, je trouve ma place, en première rangée (surpris.e ?) devant un rideau, là, devant moi, juste à mes pieds ou presque. Arrivera à côté de moi une ancienne étudiante de David qui est tout enthousiaste, comme moi, pour découvrir ce qui viendra. Et je soupçonne qu'elle n'est pas la seule dans la salle.
L'espace est petit entre la première rangée et le rideau, mais c'est néanmoins l'endroit où David posera sa chaise et débutera sa rencontre. Il s'adresse à nous avec un propos sur l'avenir de notre monde capitaliste. Ce qui suivra, une fois les rideaux ouverts est une suite de tableaux fort diversifiés. Une rencontre qui sera fort riche dans son propos chorégraphique, mais surtout aussi dans sa diversité qui a tout de l'amalgame des arts. Lesquels me demanderez vous peut-être ? Celui de la danse, de la performance, du théâtre, de la magie et même de la course à pied, oui, oui ! Pendant l'heure, le personnage, à bout de bras, a pris possession de mon attention pour l'éblouir et tout en la déjouant en toute fin. Une rencontre qui me laisse des traces, et non pas seulement des illusions ou des propos qui s'évaporent. Petit souhait en terminant, j'en étais à mon deuxième solo de David, pour quoi pas un troisième prochainement, comme le dicton, "jamais deux sans trois" !
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