L'invitation pour cette proposition hors de mes territoires habituels m'est venue d'une façon fort personnelle (merci Julie !) et je l'ai acceptée. C'est donc jusqu'aux portes du Musée d'art de Joliette que mes pas "motorisés" m'ont mené en cette soirée de novembre pour assister à "L'heure bleue, une expérience musicale immersive" du compositeur, interprète et réalisateur Pierre Alexandre Saint-Yves.
Affiche de la soirée tirée du site FB de l'évènementPause
La première fois que j'avais pu apprécier ce musicien, c'était lors de l'édition 2017 des "Danses au crépuscule" durant laquelle, il accompagnait les interprètes de la troupe de danse "Danse Clandestines" (de Julie Pilon). Et comme je l'avais écrit, "Cette oeuvre avait été crée "à même les flots de la sinueuse rivière L'Assomption", et pour l'occasion le bassin d'eau devant le Centre d'art s'avère fort approprié pour la présentation de cette oeuvre durant laquelle les interprètes n'ont pas peur de se "mouiller"". Le milieu aqueux semble bien inspirant pour lui et fort agréable pour nous !
Fin de la pause
C'est dans le hall du Musée que je trouverai ma place et une fois le moment venu, l'endroit est fort bien garni (comprendre ici complet ou presque) pour l'accueil officiel de l'hôtesse de la soirée Julie Pilon qui nous accueille et nous donne les informations pertinentes quelques minutes avant de débuter.
Et arrivent et prennent place devant nous, les quatre musiciens Pierre-Alexandre Saint-Yves (chalumeau, flûtes, mélodica, traitement sonore), Joao Catalao (marimba), Andrew Wells-Oberegger (oud, traitement sonore) et Mathieu Deschenaux (contrebasse, synthétiseurs, traitement sonore). Et puis le voyage débute.
Ce voyage est porté par la musique et aussi par des projections sur les murs du hall. Le tout débute avec cette femme que nous voyons de dos, qui nous entraîne à sa suite.Ses pas l'amènent vers une vieille maison, inhabitée (?), pendant que la musique qui remplit l'endroit, ajoute une touche de mystère. Toujours "immergé" par la musique, les projections me plonge dans un milieu aqueux qui pour moi recèle des sensations fort agréables, mais aussi des objets fort riches en souvenir. Je ressens des émotions de ma jeunesse, portées par cette musique, lorsque je vois, entre autres, cette vieille dactylo "Royal" et ce bon vieux téléphone à roulette tout au fond de l'eau.
C'est donc avec une touche de nostalgie "agréable" que je suis porté "hors du temps" par la musique et les projections dans cet espace et j'en profite pleinement. Mais, le voyage se termine et les applaudissements me ramènent au moment présent. De cette plongée en apnée dans ""L'heure bleue", j'en reviens à la maison avec encore en tête, les images et la musique, mais aussi une copie "physique" de cette musique, question de poursuivre chez moi cette plongée musicale.
La discussion qui a suivi nous a permis de mieux comprendre les enjeux et les défis, surmontés (!) de capter ces images sous-marines. Elle m'a aussi permis de découvrir un artiste fort dynamique et imaginatif dans la façon de proposer ses oeuvres.
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