Au lendemain de ma présence à la remise des Prix de la danse de Montréal dans les studio de la compagnie de Marie Chouinard (le spectateur que je suis se sentait fort privilégié d'être parmi tout ce monde et surtout avec juste derrière moi, 5 récipiendaires de prix !), mes pas m'amenaient jusqu'à l'Usine C pour revoir et redécouvrir une des oeuvres de cette chorégraphe. Et nous serons nombreux devant les portes d'abord et dans la salle ensuite pour assister à "Jérôme Bosch: Le jardin des délices".
Ce n'était pas ma première fois, mais mon plaisir anticipé était tout aussi grand.
Pause
Voilà une belle initiative de madame Danièle de Fontenay de nous proposer à chaque année une oeuvre de Marie Chouinard et, initiative, qui je l'espère se poursuivra !
Fin de la pause
C'est donc bien assis sur mon siège en première rangée que derrière les sièges trouvent preneurs et preneuses et que moi j'observe là devant moi ce livre fermé ! Et puis, ce "livre" s'ouvre et s'expose pour nous présenter une oeuvre de ce peintre. Et, là tout doucement, ça débute. Tour à tour dans ce premier tableau, les poses seront prises par les interprètes ( Michael Baboolal, Adrian W.S. Batt, Jossua Collin Dufour, Paige Culley, Rose Gagnol, Valeria Galluccio, Motrya Kozbur, Luigi Luna, Carol Prieur, Celeste Robbins et Clémentine Schindler) et prendront vie. Des tableaux présentés de part et d'autre de la scène qui servent de cristallites à ce que je découvre, là devant moi ! Si ce premier tableau est "assez" sage, il récèle néanmoins des éléments et des mouvements fort captivants. Encore cette fois, la qualité des interprètes de cette compagnie est rayonnante et illumine le lieu.
Et puis arrive, après une transition dans l'ombre vers un "monde" riche en objets hétéroclytes, le deuxième tableau qui débute avec cette femme (Valeria Galluccio) qui de sa voix pave, haut et fort, la voie pour un tableau fort déjanté qui illustre fort bien "la folie" présentée dans l'oeuvre de ce peintre. Je ne sais où regarder parce que partout devant moi, les corps exhultent seul.e, en duo ou en groupe. La multitude et la diversité des accessoires, n'a d'égale que celle des interactions humaines.
Et puis arrive, dans une transition fort courte, le dernier tableau, mon préféré, qui me montre des moments chorégraphiques "plus sages", mais avec une folie "créative" sous l'oeil dédoublé de part et d'autre de l'espace scénique.
Encore une fois, une oeuvre de Marie Chouinard me fait vivre de très beaux moments de spectateur et en présagent d'autres pour "M" au début la prochaine année avec Danse Danse.
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