Depuis que l'on nous propose de nous rendre dans les coulisses du Théâtre Jean-Duceppe pour découvrir des oeuvres fort intimes, j'en suis à ma deuxième fois. Et pour cette fois, j'ai été à la rencontre de "Lau" comme dans Laura de Marie-Pier Audet en collaboration avec Katherine IS, mis en scène par Frédéric Blanchette. Ce "solo" interprété par Marie Bernier est enrichi par les mouvements par Catherine Viau.
Me voilà donc descendant les marches de ce théâtre pour me rendre jusque dans les coulisses. Une fois dans l'endroit, je demande conseil pour trouver le "meilleur" endroit autour de cette petite scène carrée qui est entourée de chaque côté par deux rangées de sièges. Et c'est Marie-Pier Audet, elle-même qui me le suggère ! Il en reste que peu importe l'endroit, chacune des personnes présentes aura droit à une belle perspective de ce qui suivra !
Affiche de l'oeuvre tirée du site de DuceppeUne fois les présentations d'usage fait par David Laurin (co-directeur artistique du théâtre) et de son annonce qu'une discussion suivra la représentation, discussion qui sera fort intéressante. Et puis nous sommes amenés de la noirceur à l'apparition de ces deux corps qui évoluent dans l'espace. Un lien semble les unir, mais pour l'instant, moi je ne peux le définir. Et puis arrive le moment de la rencontre avec cette femme "à la dérive" qui a perdu sa mère. Ça ne va pas et c'est dans les "shooters" que sa vie semble dériver. Et puis, après une valse hésitation, suivant le conseil d'une amie, elle tentera d'y voir plus clair avec une voyante. Et dans cette rencontre, émergera la suite fort émotive! Il en reste que dans le chemin qu'elle fait dans l'espoir de ne pas sombrer que réside notre plaisir fort riche en émotions de spectateur. Et puis, arrive le moment où je découvre la réponse à la question sur le carton remis à l'entrée, soit "Sauras-tu remonter à la surface sans toucher le fond ?".
Tout au long de ces moments Marie Bernier réussit à être présente pour chacune et chacun de nous, peut importe le côté que nous sommes, avec une grande maîtrise du lieu, tout en nous transmettant le propos qui navigue brutalement dans différentes époques ! Elle sera éventuellement rejointe par cette présence dansante (Catherine Viau) qui symbolisera un être important pour elle.
Au final une proposition forte, ancrée dans l'histoire personnelle de l'autrice qui nous touche et dans laquelle les mouvements de danse ajoutent une couche narrative !
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