Si ma "diète culturelle" est essentiellement danse, elle inclut aussi du théâtre et l'Espace Go est devenu avec les années une destination régulière et pour ces occasions, ma blonde m'accompagne ! Voilà donc pourquoi en ce vendredi soir, nous nous dirigeons vers l'Espace Go , pour assister à leur première proposition de la saison qui nous convie à "corde.raide" de l'autrice debbie tucker green.
Pause
Pas de fautes dans ce qui précède, parce que l'auteure de la pièce n'utilise pas les lettres majuscules.
Fin de la pause
Crédit: Maxyme G. Delisle tirée du site de l'Espace Go
À notre arrivée en salle, devant nous, se trouve une scène vide, sauf quatre chaises en métal alignées et un accessoire dans le coin! Et puis après les paroles d'accueil, arriveront les trois personnages. Rapidement, nous comprenons que la rencontre n'est pas la première et que comme toutes les autres, elle est très formelle. Il en reste que de cette femme noire et sa famille ont été victimes d'un crime violent. Lui et elle de couleur blanche et qui représentent le système sont là pour poursuivre des procédures. Et ces procédures, nous les découvrons peu à peu, avec tout les malaises que montrent fort bien ces deux "fonctionnaires" face à situation "difficile"! Il y aura les paroles maladroites avec des répétitions et les gestes confus tout au long de leur rencontre que peu à peu, nous découvrons le but. De ces personnages anonymes, nommés "un", "deux" et "trois", émergent des échanges qui représentent fort bien l'apparente bienveillance de notre monde actuel envers les autres d'autres couleurs" !
Dans la première partie de la pièce, j'apprécie particulièrement la puissance du silence et je pressent "l'éléphant dans la pièce". Par la suite, je découvre la raison de cette femme à cette rencontre sous la "bienveillance" de ses deux hôtes. Lorsque j'apprends la décision qu'elle doit prendre, je comprends mieux toutes les maladresses des deux autres. Il en reste qu'une fois que "ma tête est faite" sur la situation, une chose m'agace, pourquoi la "peine de mort" pour un crime qui ne semble pas avoir causé de mort. Il en reste que les prestations de Stephie Mazunya, Ève Landry et Patrice Dubois, et la mise en scène d'Alexia Bürger m'ont gardé captif et captivé tout au long.
Au final, une proposition théâtrale qui sort des sentiers habituels et qui surtout, nous fait réfléchir sur la bienveillance que "nous" sommes souvent tentés de prodiguer aux "autres" !
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